L'article
Où était Dieu lors des attentats de Paris ?
24.11.15 - Fête gâchée. Lorsque la terreur s’invite à la fête, comme lors des attentats à Paris le 13 novembre, où trouver des réponses ? Entretien avec le théologien évangélique Louis Schweitzer.
Où était Dieu lors de ces attentats ?
Il était là, comme il est là depuis le début de l’Histoire, au milieu des horreurs que les hommes accomplissent. Lorsque l’on regarde l’Histoire du monde, la violence nous paraît abominable, choquante... Mais elle s’invite au quotidien.
Dieu n’est pas absent quand le mal arrive. Mais Dieu n’est pas le mal. Le mal existe depuis la genèse de l’humanité. Dieu l’a laissé coexister avec le bien, les hommes étant responsables de leurs propres actions.
Que des individus soient victimes du mal, cela ne signifie pas que Dieu veuille cibler l’un plutôt que l’autre... Jésus a lui-même été victime du Mal. Lorsqu’il est venu sur terre, il a été victime de la méchanceté. Dieu ne s’est pas dérobé. Il a ainsi montré qu’il ne se désintéressait pas de notre condition.
Comment digérer les effets d’une violence injuste qui frappe de façon aveugle ?
Le désir de vengeance est légitime, compréhensible. Au niveau de l’Etat, la réponse à des actes barbares passe par la lutte contre le mal. Mais la vengeance ou la haine ne constituent pas une réponse prometteuse au niveau individuel.
Le Christ nous propose une autre voie. Il nous invite à aimer nos ennemis sans pour autant nous demander d’aimer le mal qu’ils commettent.
Que répond la foi chrétienne devant la menace croissante d’actes de terrorisme possibles ? Et comment trouver le réconfort, la sérénité ?
Face à la peur, Dieu nous dit du début à la fin de la Bible : «Ne crains pas !»
Et parmi les dernières paroles connues du Christ à ses disciples, il a promis d’être avec nous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. De même, l’apôtre Paul affirmait, au premier siècle, que rien ni personne ne peut nous séparer de l’amour de Dieu. Ni la mort, ni la maladie, ni la violence... rien ! L’amour de Dieu ne dépend jamais des circonstances.
Cet amour divin est accessible à tous ceux qui choisissent de s’approcher de lui. Il s’expérimente lorsqu’on décide de placer sa confiance en lui. Dieu nous promet d’être là et nous garantit son amour, dans les jours de fête et quand tout tremble autour de nous. Cela ne signifie pas qu’il soit toujours facile de s’approprier cet amour, mais c’est toujours possible.
Propos recueillis par Christian Willi
Il était là, comme il est là depuis le début de l’Histoire, au milieu des horreurs que les hommes accomplissent. Lorsque l’on regarde l’Histoire du monde, la violence nous paraît abominable, choquante... Mais elle s’invite au quotidien.
Dieu n’est pas absent quand le mal arrive. Mais Dieu n’est pas le mal. Le mal existe depuis la genèse de l’humanité. Dieu l’a laissé coexister avec le bien, les hommes étant responsables de leurs propres actions.
Que des individus soient victimes du mal, cela ne signifie pas que Dieu veuille cibler l’un plutôt que l’autre... Jésus a lui-même été victime du Mal. Lorsqu’il est venu sur terre, il a été victime de la méchanceté. Dieu ne s’est pas dérobé. Il a ainsi montré qu’il ne se désintéressait pas de notre condition.
Comment digérer les effets d’une violence injuste qui frappe de façon aveugle ?
Le désir de vengeance est légitime, compréhensible. Au niveau de l’Etat, la réponse à des actes barbares passe par la lutte contre le mal. Mais la vengeance ou la haine ne constituent pas une réponse prometteuse au niveau individuel.
Le Christ nous propose une autre voie. Il nous invite à aimer nos ennemis sans pour autant nous demander d’aimer le mal qu’ils commettent.
Que répond la foi chrétienne devant la menace croissante d’actes de terrorisme possibles ? Et comment trouver le réconfort, la sérénité ?
Face à la peur, Dieu nous dit du début à la fin de la Bible : «Ne crains pas !»
Et parmi les dernières paroles connues du Christ à ses disciples, il a promis d’être avec nous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. De même, l’apôtre Paul affirmait, au premier siècle, que rien ni personne ne peut nous séparer de l’amour de Dieu. Ni la mort, ni la maladie, ni la violence... rien ! L’amour de Dieu ne dépend jamais des circonstances.
Cet amour divin est accessible à tous ceux qui choisissent de s’approcher de lui. Il s’expérimente lorsqu’on décide de placer sa confiance en lui. Dieu nous promet d’être là et nous garantit son amour, dans les jours de fête et quand tout tremble autour de nous. Cela ne signifie pas qu’il soit toujours facile de s’approprier cet amour, mais c’est toujours possible.
Propos recueillis par Christian Willi
Réactions
Crédits
Illustration/Photo: © Alliance Presse