L'article
«Oh Happy Day» a changé sa vie
24.11.15 - Musique. Comment le mondialement célèbre chant «Oh Happy Day» s’est-il retrouvé en tête du hit-parade ? Rencontre avec son compositeur, Edwin Hawkins.
Edwin Hawkins avait 25 ans quand sa composition Oh Happy Day a connu une diffusion planétaire en 1969. Ce gospel avait été enregistré avec un simple appareil à deux pistes. «L’enregistrement n’avait pas été pensé à des fins commerciales ou pour la vente. C’était du live», se souvient le compositeur américain. Cerise sur le gâteau, cette chanson, qui avait été immortalisée en même temps que six autres chansons, lui plaisait bien. Sans pour autant être sa favorite. «Aujourd’hui, c’est bien sûr tout différent !». Cela fait en effet cinquante ans qu’Edwin Hawkins chante Oh Happy Day, avec un plaisir intact. «C’est elle qui a lancé et porté ma carrière.»
Une histoire de famille
Car dans plusieurs pays, Oh Happy Day a figuré en tête des hit-parades au tournant des années 70. Il a même déclassé les tubes des Beatles, Elvis Presley ou encore des Rolling Stones, durant quelques semaines.
Edwin Hawkins n’avait jamais anticipé un tel succès. «Je n’imaginais même pas que ce soit possible. Mais Dieu savait ce qu’il faisait.»
Plus fondamentalement, Oh Happy Day a changé le son de la musique gospel. Edwin Hawkins avait en effet emprunté des sonorités au Rythm’n’Blues. Et c’est ainsi qu’est né le style que l’on qualifie aujourd’hui de Contemporary Gospel Music.
C’est à la maison que le jeune artiste a été influencé. Ses parents écoutaient toutes sortes de styles musicaux. «Ma mère achetait tous les albums gospel et mon père ceux de country et de la musique des westerns. Quant à ma tante, elle raffolait de la musique pop et du RnB. Tout cela m’a bien sûr influencé.»
Une joie plus profonde
Mais quel est donc le message de cette chanson à succès ? Le bonheur... Qui ne rêve pas de vivre un happy day, un jour heureux, et même que chaque journée soit remplie de joie ? Nombreux sont ceux qui vivent des moments heureux au cours de leur existence, mais ceux-ci durent rarement. Il en est tout autrement de la joie dont parle Oh Happy Day, résumée dans le refrain : «Jésus lave mes péchés», explique Edwin Hawkins. «Celui qui décide de vivre avec Jésus peut expérimenter que ses péchés sont totalement pardonnés.»
Voilà le fondement d’une joie plus profonde, moins fluctuante. Aux yeux du compositeur, «quand Jésus entre dans notre vie, chaque jour peut devenir un jour heureux. Nous restons humains, avec des bons et des mauvais jours ; la Bible affirme que nous traverserons des épreuves. Mais la bonne nouvelle, c’est que la foi en Dieu permet de surmonter ces jours difficiles».
Joyeux Noël !
Durant sa longue carrière artistique, Edwin Hawkins a aussi sorti un album intitulé Joyful Christmas (Un Noël joyeux). Encore une question de bonheur, donc. Et pourtant, Noël rime si souvent avec stress, pressions multiples et journées tout sauf joyeuses ! Le compositeur ne prétend pas avoir de recette toute faite pour une période de fête réussie. Mais il en revient à la source du vrai bonheur : Jésus, «le plus important dans ma vie».
C’est d’ailleurs le message du gospel, qui va plus loin que le seul style musical. Le mot «gospel» se traduit en effet par «Evangile» : le message biblique concernant la vie et les actes de Jésus. L’Afro-Américain en est donc convaincu : «Lorsque nous entonnons un gospel, nous chantons forcément au sujet de Jésus.»
Markus Baumgartner
Une histoire de famille
Car dans plusieurs pays, Oh Happy Day a figuré en tête des hit-parades au tournant des années 70. Il a même déclassé les tubes des Beatles, Elvis Presley ou encore des Rolling Stones, durant quelques semaines.
Edwin Hawkins n’avait jamais anticipé un tel succès. «Je n’imaginais même pas que ce soit possible. Mais Dieu savait ce qu’il faisait.»
Plus fondamentalement, Oh Happy Day a changé le son de la musique gospel. Edwin Hawkins avait en effet emprunté des sonorités au Rythm’n’Blues. Et c’est ainsi qu’est né le style que l’on qualifie aujourd’hui de Contemporary Gospel Music.
C’est à la maison que le jeune artiste a été influencé. Ses parents écoutaient toutes sortes de styles musicaux. «Ma mère achetait tous les albums gospel et mon père ceux de country et de la musique des westerns. Quant à ma tante, elle raffolait de la musique pop et du RnB. Tout cela m’a bien sûr influencé.»
Une joie plus profonde
Mais quel est donc le message de cette chanson à succès ? Le bonheur... Qui ne rêve pas de vivre un happy day, un jour heureux, et même que chaque journée soit remplie de joie ? Nombreux sont ceux qui vivent des moments heureux au cours de leur existence, mais ceux-ci durent rarement. Il en est tout autrement de la joie dont parle Oh Happy Day, résumée dans le refrain : «Jésus lave mes péchés», explique Edwin Hawkins. «Celui qui décide de vivre avec Jésus peut expérimenter que ses péchés sont totalement pardonnés.»
Voilà le fondement d’une joie plus profonde, moins fluctuante. Aux yeux du compositeur, «quand Jésus entre dans notre vie, chaque jour peut devenir un jour heureux. Nous restons humains, avec des bons et des mauvais jours ; la Bible affirme que nous traverserons des épreuves. Mais la bonne nouvelle, c’est que la foi en Dieu permet de surmonter ces jours difficiles».
Joyeux Noël !
Durant sa longue carrière artistique, Edwin Hawkins a aussi sorti un album intitulé Joyful Christmas (Un Noël joyeux). Encore une question de bonheur, donc. Et pourtant, Noël rime si souvent avec stress, pressions multiples et journées tout sauf joyeuses ! Le compositeur ne prétend pas avoir de recette toute faite pour une période de fête réussie. Mais il en revient à la source du vrai bonheur : Jésus, «le plus important dans ma vie».
C’est d’ailleurs le message du gospel, qui va plus loin que le seul style musical. Le mot «gospel» se traduit en effet par «Evangile» : le message biblique concernant la vie et les actes de Jésus. L’Afro-Américain en est donc convaincu : «Lorsque nous entonnons un gospel, nous chantons forcément au sujet de Jésus.»
Markus Baumgartner
Réactions
Crédits
Illustration/Photo: © Alliance Presse