L'article
David Reinhardt, gros fêtard, grand insatisfait de la vie
24.11.15 - Vécu. Petit-fils et fils de musiciens célèbres, David Reinhardt était un «fêtard né». Il a failli y laisser son couple, mais son épouse a fait preuve d’une grande patience. Son récent album Spiritual Project dont vous pouvez découvrir un morceau en exclusivité (cliquez ici) atteste un changement de trajectoire.
La fête, on pourrait dire qu’il l’a dans le sang, David Reinhardt. Même s’il n’a pas connu son grand-père, le célèbre jazzman Django Reinhardt, ce dernier a été un modèle pour lui. Son père Babik également, lui qui a eu une «carrière» dans le grand banditisme avant de se consacrer à la guitare. «C’était un bon vivant, un grand séducteur, un homme que beaucoup enviaient», détaille le trentenaire.
Sur les traces de papa et grand-papa
Lui aussi musicien, David n’a alors qu’une envie : suivre les traces de ses illustres prédécesseurs. Lorsque son père décède brutalement, il est sollicité pour lui rendre hommage dans de grandes salles de spectacles, même s’il n’est alors qu’adolescent. Bientôt, David voyage aux quatre coins du monde. Convaincu que c’est en goûtant à tout et en faisant les quatre cents coups qu’il aura le même charisme que son père et son grand-père, il est partant pour toutes les expériences : la drogue en fait partie.
Une épouse très patiente
Début 2010, David épouse Lady, la fille d’un pasteur tzigane. Toutefois, il n’est pas prêt à renoncer à son train de vie pour elle. Très éprise de son David, la jeune femme se dit que l’amour peut tout surmonter. Mais elle déchante rapidement. Soit David est en tournée, soit il fait la bringue avec ses copains. «Cela a été une claque de découvrir comment il voyait la vie, un choc quand il m’a dit qu’il voulait suivre l’exemple de son père et de son grand-père». Lorsque David voyage pour ses concerts, Lady apprend ses frasques par le biais de Facebook et découvre notamment que bien des femmes s’intéressent à lui. La dépendance de David à l’alcool n’arrange rien à la situation. Il a commencé à boire à quinze ans, pour ne plus arrêter : «C’était culturel autant dans mon peuple que dans mon métier, un alcoolisme festif», explique-t-il.
Marche ou crève !
Pendant deux ans, Lady supporte cette situation, mais finit par glisser dans l’anorexie et la dépression. Aujourd’hui, David ne nie pas : «J’étais un grand égoïste. Pour moi, c’était “marche ou crève”». Lady se confie à sa belle-mère, qui lui conseille la séparation. Mais Lady aime encore son mari et cultive l’espoir ; elle ne veut pas envisager cette option. Au plus profond de son mal-être, elle cherche le secours auprès de Jésus-Christ. Enfant, elle a été élevée dans la foi chrétienne, mais s’en est détournée. Elle prie et se sent tout de suite accueillie par Dieu.
Faire la fête n’a pas comblé ses besoins profonds
Bientôt, David observe la différence dans la vie de son épouse. Elle semble apaisée, libérée de ses angoisses et plus souriante. Il la questionne : «Tu ne m’en veux plus ? Tu dors de nouveau ?». Intrigué, David accompagne Lady à l’Eglise et passe de longs moments à discuter avec le pasteur. «J’avais de grandes théories sur l’existence sans jamais avoir ouvert la Bible. J’étais comme un enfant qui dit ne pas aimer un repas sans l’avoir goûté». Bientôt, il se rend compte que sa vie de fêtard ne le comble pas vraiment. Il expérimente que seul l’amour infini de Dieu peut satisfaire vraiment les aspirations du cœur humain.
Exit les nuits de folie !
Depuis cette expérience, la vie de David et Lady a pris une autre tournure. Ensemble, ils témoignent que Dieu a restauré leur couple, et de jolis jumeaux ont agrandi la famille. David ne retournerait pour rien au monde à ses nuits de folie. Il se destine à être pasteur et a sorti un CD de guitare reflétant bien son nouveau départ : Spiritual Project.
Sandrine Roulet
Sur les traces de papa et grand-papa
Lui aussi musicien, David n’a alors qu’une envie : suivre les traces de ses illustres prédécesseurs. Lorsque son père décède brutalement, il est sollicité pour lui rendre hommage dans de grandes salles de spectacles, même s’il n’est alors qu’adolescent. Bientôt, David voyage aux quatre coins du monde. Convaincu que c’est en goûtant à tout et en faisant les quatre cents coups qu’il aura le même charisme que son père et son grand-père, il est partant pour toutes les expériences : la drogue en fait partie.
Une épouse très patiente
Début 2010, David épouse Lady, la fille d’un pasteur tzigane. Toutefois, il n’est pas prêt à renoncer à son train de vie pour elle. Très éprise de son David, la jeune femme se dit que l’amour peut tout surmonter. Mais elle déchante rapidement. Soit David est en tournée, soit il fait la bringue avec ses copains. «Cela a été une claque de découvrir comment il voyait la vie, un choc quand il m’a dit qu’il voulait suivre l’exemple de son père et de son grand-père». Lorsque David voyage pour ses concerts, Lady apprend ses frasques par le biais de Facebook et découvre notamment que bien des femmes s’intéressent à lui. La dépendance de David à l’alcool n’arrange rien à la situation. Il a commencé à boire à quinze ans, pour ne plus arrêter : «C’était culturel autant dans mon peuple que dans mon métier, un alcoolisme festif», explique-t-il.
Marche ou crève !
Pendant deux ans, Lady supporte cette situation, mais finit par glisser dans l’anorexie et la dépression. Aujourd’hui, David ne nie pas : «J’étais un grand égoïste. Pour moi, c’était “marche ou crève”». Lady se confie à sa belle-mère, qui lui conseille la séparation. Mais Lady aime encore son mari et cultive l’espoir ; elle ne veut pas envisager cette option. Au plus profond de son mal-être, elle cherche le secours auprès de Jésus-Christ. Enfant, elle a été élevée dans la foi chrétienne, mais s’en est détournée. Elle prie et se sent tout de suite accueillie par Dieu.
Faire la fête n’a pas comblé ses besoins profonds
Bientôt, David observe la différence dans la vie de son épouse. Elle semble apaisée, libérée de ses angoisses et plus souriante. Il la questionne : «Tu ne m’en veux plus ? Tu dors de nouveau ?». Intrigué, David accompagne Lady à l’Eglise et passe de longs moments à discuter avec le pasteur. «J’avais de grandes théories sur l’existence sans jamais avoir ouvert la Bible. J’étais comme un enfant qui dit ne pas aimer un repas sans l’avoir goûté». Bientôt, il se rend compte que sa vie de fêtard ne le comble pas vraiment. Il expérimente que seul l’amour infini de Dieu peut satisfaire vraiment les aspirations du cœur humain.
Exit les nuits de folie !
Depuis cette expérience, la vie de David et Lady a pris une autre tournure. Ensemble, ils témoignent que Dieu a restauré leur couple, et de jolis jumeaux ont agrandi la famille. David ne retournerait pour rien au monde à ses nuits de folie. Il se destine à être pasteur et a sorti un CD de guitare reflétant bien son nouveau départ : Spiritual Project.
Sandrine Roulet
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Crédits
Illustration/Photo: © Alliance Presse