L'article
La résurrection s’est inscrite dans l’histoire
Et que disent les sciences?
Les sciences sont marquées par des «observations» et sont ouvertes à toutes les hypothèses qui peuvent expliquer ces faits, avant de choisir la plus plausible. Le refus, par principe, d’une connaissance d’un monde transcendant est aussi une façon de croire. Ce refus a ses racines profondes dans le refus d’un sens général à la vie, d’un acceptable et d’un inacceptable en terme de conduite (économique, raciale, sexuelle, etc.). On a plus qu’à rendre compte à soi-même et à ce qui domine l’individu.
Le sondage le montre, tous les chrétiens n’y croient pas. S’agit-il d’un phénomène nouveau?
A l’instar de Léon Tolsoï, plusieurs auteurs moraux ont dénoncé la foi en la résurrection corporelle de Jésus, même après leur conversion au Christ des Evangiles. Cet auteur réagissait essentiellement contre la compréhension d’une résurrection qui ne transforme pas cette vie-ci, mais qui sur-investit l’Au-delà. En cela, il peut effectivement y avoir méprise, même pour les croyants.
Au fond, qu’est-ce que cette foi particulière en la résurrection peut changer?
«Jésus n’est pas venu seulement pour donner des prolongations infinies à une vie qui n’en finit pas de se traîner et de s’étirer dans le gâtisme», écrivait Alphonse Maillot. Croire, même en la résurrection, n’est pas ce qui change la vie; mais les personnes dont la vie est réorientée dans l’espérance et l’amour, croient que «tout n’est pas fini avec Jésus, avec soi-même et avec le monde».
Le théologien franco-suisse Oscar Cullmann a souligné que la résurrection est comprise comme une intronisation, une inauguration du «règne du Christ». Dès lors les personnes qui se réclament de Lui, sauront que leur tâche sera de mettre en oeuvre ce qu’il a demandé dans les Evangiles, avec l’assistance de Son Esprit promis.
Le sociologue Jacques Ellul, abonde dans ce sens. Cette foi en la résurrection est l’accomplissement de l’espérance et de l’orientation de vie chrétienne.
Propos recueillis par Christian Willi
Les sciences sont marquées par des «observations» et sont ouvertes à toutes les hypothèses qui peuvent expliquer ces faits, avant de choisir la plus plausible. Le refus, par principe, d’une connaissance d’un monde transcendant est aussi une façon de croire. Ce refus a ses racines profondes dans le refus d’un sens général à la vie, d’un acceptable et d’un inacceptable en terme de conduite (économique, raciale, sexuelle, etc.). On a plus qu’à rendre compte à soi-même et à ce qui domine l’individu.
Le sondage le montre, tous les chrétiens n’y croient pas. S’agit-il d’un phénomène nouveau?
A l’instar de Léon Tolsoï, plusieurs auteurs moraux ont dénoncé la foi en la résurrection corporelle de Jésus, même après leur conversion au Christ des Evangiles. Cet auteur réagissait essentiellement contre la compréhension d’une résurrection qui ne transforme pas cette vie-ci, mais qui sur-investit l’Au-delà. En cela, il peut effectivement y avoir méprise, même pour les croyants.
Au fond, qu’est-ce que cette foi particulière en la résurrection peut changer?
«Jésus n’est pas venu seulement pour donner des prolongations infinies à une vie qui n’en finit pas de se traîner et de s’étirer dans le gâtisme», écrivait Alphonse Maillot. Croire, même en la résurrection, n’est pas ce qui change la vie; mais les personnes dont la vie est réorientée dans l’espérance et l’amour, croient que «tout n’est pas fini avec Jésus, avec soi-même et avec le monde».
Le théologien franco-suisse Oscar Cullmann a souligné que la résurrection est comprise comme une intronisation, une inauguration du «règne du Christ». Dès lors les personnes qui se réclament de Lui, sauront que leur tâche sera de mettre en oeuvre ce qu’il a demandé dans les Evangiles, avec l’assistance de Son Esprit promis.
Le sociologue Jacques Ellul, abonde dans ce sens. Cette foi en la résurrection est l’accomplissement de l’espérance et de l’orientation de vie chrétienne.
Propos recueillis par Christian Willi
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Illustration/Photo: © istockphoto