L'article
Pâques pour les nuls
26.02.20 - Quel genre de yaourt voulez-vous? Fraise ou chocolat? Bio ou premier prix? Enrichi en protéines ou en vitamines? La multiplicité des choix même dans un tel cas est typique de notre société moderne. Nous aspirons à la simplicité. Juste pour être tranquille, juste pour être libre, juste pour avoir un peu de temps en famille. La réponse à toute question doit être simple, concise et rapide. La simplicité crée de l’ordre en mettant les choses en boîte. Tout ne peut cependant pas être mis en boîte.
Pâques, par exemple. Pâques concerne Jésus. «Jésus n’était pas facile à comprendre, même en son temps. Il ne l’est pas aujourd’hui», écrit le théologien N.T. Wright dans son livre intitulé sobrement Jésus. Jésus ne pouvait pas être classé, il ne s’est pas laissé classer. Il n’entre pas dans la catégorie du «juste un homme» ou «purement divin». Même la mort n’a pu le retenir.
La première Pâques
Mais commençons par le début. Les origines de Pâques se situent au Moyen-Orient, dans la ville de Jérusalem. A l’époque, comme aujourd’hui, il y régnait une atmosphère tendue. Le pays était sous occupation romaine. Le peuple souffrait sous cette domination étrangère. Il aspirait à la liberté. Cette aspiration avait été nourrie par les écrits des prophètes d’Israël. Ceux-ci avaient promis un libérateur, un Messie qui viendrait délivrer son peuple. Ces prophéties étaient connues de tous. Or Jésus est entré dans cette poudrière d’oppression nationale et de désirs de rébellion entretenus par la prophétie. Il n’a pas désamorcé la situation. Il l’a plutôt exacerbée! Ses paroles et ses actions ont montré qu’il se considérait comme le Messie attendu (cf. Evangile de Matthieu 11, 1-6). Sa venue annonçait l’aube d’un temps nouveau, dans lequel le Dieu d’Israël reviendrait à son peuple et où sa royauté se dévoilerait au monde entier: le Royaume de Dieu.
Mais à quoi devait ressembler ce royaume? Les disciples de Jésus avaient à ce propos une vision simple et claire. Ils savaient ce que Jésus devait faire: chasser les Romains et régner sur Israël comme le roi juste.
Jésus voulait davantage
Jésus ne s’intégrait cependant pas si facilement dans leur programme. Il a indiqué qu’il y avait une différence radicale entre leurs espoirs nationaux et la volonté divine. Il n’est pas venu pour vaincre les Romains et libérer Israël par la force. Au contraire, il s’est livré à la violence. Il s’est laissé crucifier, pour libérer Israël de la domination étrangère et pour racheter l’humanité entière de sa culpabilité, de son fardeau et des souffrances qui lui sont associées. Alors que les disciples voulaient simplement libérer leur pays, Jésus voulait davantage: que tous puissent être sauvés et trouver la paix.
On ne s’étonnera jamais assez du fait que Jésus a renoncé à la puissance et à la force d’un coup d’Etat et qu’il soit allé volontairement au-devant de la mort. Ce renoncement était et reste difficile à comprendre. Parmi ses disciples, Pierre en particulier a été déçu dans ses attentes. Il est évident que cette déception a joué un rôle dans son célèbre reniement.» On peut presque dérouler les réflexions ayant précédé cette déclaration: «Je pensais que nous allions libérer Israël des Romains. Or voilà qu’il se rend sans résistance. Je ne peux pas comprendre. Je ne veux pas comprendre! Je ne connais pas ce Jésus!» (cf. Matthieu 6,69-75). Le fait que Pierre et les disciples aient vécu la crucifixion comme un échec apparent est dû, en tout cas en partie, à leur vision simpliste des événements.
Pâques, par exemple. Pâques concerne Jésus. «Jésus n’était pas facile à comprendre, même en son temps. Il ne l’est pas aujourd’hui», écrit le théologien N.T. Wright dans son livre intitulé sobrement Jésus. Jésus ne pouvait pas être classé, il ne s’est pas laissé classer. Il n’entre pas dans la catégorie du «juste un homme» ou «purement divin». Même la mort n’a pu le retenir.
La première Pâques
Mais commençons par le début. Les origines de Pâques se situent au Moyen-Orient, dans la ville de Jérusalem. A l’époque, comme aujourd’hui, il y régnait une atmosphère tendue. Le pays était sous occupation romaine. Le peuple souffrait sous cette domination étrangère. Il aspirait à la liberté. Cette aspiration avait été nourrie par les écrits des prophètes d’Israël. Ceux-ci avaient promis un libérateur, un Messie qui viendrait délivrer son peuple. Ces prophéties étaient connues de tous. Or Jésus est entré dans cette poudrière d’oppression nationale et de désirs de rébellion entretenus par la prophétie. Il n’a pas désamorcé la situation. Il l’a plutôt exacerbée! Ses paroles et ses actions ont montré qu’il se considérait comme le Messie attendu (cf. Evangile de Matthieu 11, 1-6). Sa venue annonçait l’aube d’un temps nouveau, dans lequel le Dieu d’Israël reviendrait à son peuple et où sa royauté se dévoilerait au monde entier: le Royaume de Dieu.
Mais à quoi devait ressembler ce royaume? Les disciples de Jésus avaient à ce propos une vision simple et claire. Ils savaient ce que Jésus devait faire: chasser les Romains et régner sur Israël comme le roi juste.
Jésus voulait davantage
Jésus ne s’intégrait cependant pas si facilement dans leur programme. Il a indiqué qu’il y avait une différence radicale entre leurs espoirs nationaux et la volonté divine. Il n’est pas venu pour vaincre les Romains et libérer Israël par la force. Au contraire, il s’est livré à la violence. Il s’est laissé crucifier, pour libérer Israël de la domination étrangère et pour racheter l’humanité entière de sa culpabilité, de son fardeau et des souffrances qui lui sont associées. Alors que les disciples voulaient simplement libérer leur pays, Jésus voulait davantage: que tous puissent être sauvés et trouver la paix.
On ne s’étonnera jamais assez du fait que Jésus a renoncé à la puissance et à la force d’un coup d’Etat et qu’il soit allé volontairement au-devant de la mort. Ce renoncement était et reste difficile à comprendre. Parmi ses disciples, Pierre en particulier a été déçu dans ses attentes. Il est évident que cette déception a joué un rôle dans son célèbre reniement.» On peut presque dérouler les réflexions ayant précédé cette déclaration: «Je pensais que nous allions libérer Israël des Romains. Or voilà qu’il se rend sans résistance. Je ne peux pas comprendre. Je ne veux pas comprendre! Je ne connais pas ce Jésus!» (cf. Matthieu 6,69-75). Le fait que Pierre et les disciples aient vécu la crucifixion comme un échec apparent est dû, en tout cas en partie, à leur vision simpliste des événements.
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Illustration/Photo: © istockphotoEn savoir plus
Jésus, peut-on se confier en lui?
Dieu m’aimeTHEFOUR résument le message central de la Bible. La chose la plus importante que tu dois savoir est que Dieu t’aime parfaitement! Son amour pour toi est sans limites et sans conditions. Dieu t’a créé pour être dans une relation d’amour avec toi. Le plus grand désir de Dieu est que tu connaisses personnellement cet amour et que tu découvres le véritable sens de ta vie (La Bible, 1 Jean 4, 16; Psaume 16, 11).
Je vis sans Dieu
Pourtant, nous les humains, nous ne voyons pas l’amour de Dieu. Nous cherchons un sens et des résultats pour notre vie, mais nous ne cherchons pas Dieu. Nous n’avons pas confiance en lui et ne prenons pas au sérieux les limites qu’Il nous fixe. La Bible appelle cela: le péché. Celui-ci nous sépare de Dieu et influence négativement les relations entre les humains; il nous sépare de la vie telle que Dieu l’a prévue pour nous (Romains 3,23; Esaïe 59,2).
Jésus est mort pour moi
Malgré notre péché, Dieu nous a toujours aimés. Il est allé très loin pour nous montrer son amour. Dieu qui est sans défaut, a envoyé Jésus-Christ, son unique fils, sur la terre. A cause de nos choix nous méritons la mort. Mais en mourant sur une croix, Jésus a payé, à notre place les conséquences de notre péché. Jésus est mort; il est revenu à la vie. Il nous a réconciliés avec Dieu. Lorsque nous croyons en Jésus, nous expérimentons l’amour de Dieu et recevoir la vie éternelle (Jean 3,16; Pierre 3,18).
Je décide de suivre Jésus
Dieu a tout fait pour te montrer combien Il t’aime. Par Jésus-Christ, Il t’offre une vie pleine de sens. Tu as maintenant un choix à faire. Tu peux refuser ce cadeau pour la vie ou demander à Dieu de te pardonner de lui avoir tourné le dos et d’avoir dépassé ses limites. Ainsi tu peux décider de changer de vie et faire confiance à Jésus-Christ. Quel est ton choix? (Jean 1,12; Apocalypse 3,20). THEFOUR.COM