L'article
Jésus a-t-il vraiment existé?
26.02.20 - Plusieurs pensent que Jésus n’est qu’une figure mythique et qu’il n’a pas existé. Or la majorité des historiens, toutes confessions et sensibilités confondues, disent le contraire. Oui, Jésus est un homme du premier siècle (après lui-même)qui a bien marché sur cette terre.
Il n’y a aucun doute en la matière pour Simon Gathercole, historien spécialiste du Nouveau Testament de l’université de Cambridge: «Les preuves historiques de Jésus de Nazareth sont à la fois établies de longue date et répandues. En quelques décennies de vie, il est mentionné par les historiens juifs et romains, ainsi que par des dizaines de textes chrétiens», explique-t-il dans un entretien pour le journal britannique le Guardian.
Pendant très longtemps, personne n’a remis en cause l’existence de Jésus. Ni le Talmud de Babylone, qui recense des traditions juives, ni même le philosophe Celse du 2e siècle, qui haïssait le Christ, le qualifiant de «personnage qui termina une vie misérable par une mort infâme», ne contestaient l’existence de Jésus, rapporte l’historien Jean-Christian Petitfils.
«Ce n’est qu’à partir de la Révolution française que des penseurs, issus de cercles de militants athées et anti-chrétiens, remettent en cause l’existence historique de Jésus», souligne David Vincent, historien des religions. «Leurs arguments ne se fondent pas sur l’histoire; ils sont purement idéologiques.»
Aujourd’hui, les deux historiens qui ont le plus écrit pour défendre l’existence de Jésus sont les athées Maurice Casey (anciennement de l’Université de Nottingham) et Bart Ehrman (Université de Caroline du Nord). Ces universitaires ont qualifié de «pseudo-érudition» l’approche qui consiste à croire que Jésus est un mythe. Pour Simon Gathercole, les recherches et les «références historiques abondantes» laissent peu de doute sur l’existence de Jésus.
Le débat est ailleurs. «La question la plus intéressante, qui dépasse l’histoire et les faits objectifs, est de savoir si Jésus est mort et revenu à la vie.»
David Métreau
Il n’y a aucun doute en la matière pour Simon Gathercole, historien spécialiste du Nouveau Testament de l’université de Cambridge: «Les preuves historiques de Jésus de Nazareth sont à la fois établies de longue date et répandues. En quelques décennies de vie, il est mentionné par les historiens juifs et romains, ainsi que par des dizaines de textes chrétiens», explique-t-il dans un entretien pour le journal britannique le Guardian.
Pendant très longtemps, personne n’a remis en cause l’existence de Jésus. Ni le Talmud de Babylone, qui recense des traditions juives, ni même le philosophe Celse du 2e siècle, qui haïssait le Christ, le qualifiant de «personnage qui termina une vie misérable par une mort infâme», ne contestaient l’existence de Jésus, rapporte l’historien Jean-Christian Petitfils.
«Ce n’est qu’à partir de la Révolution française que des penseurs, issus de cercles de militants athées et anti-chrétiens, remettent en cause l’existence historique de Jésus», souligne David Vincent, historien des religions. «Leurs arguments ne se fondent pas sur l’histoire; ils sont purement idéologiques.»
Aujourd’hui, les deux historiens qui ont le plus écrit pour défendre l’existence de Jésus sont les athées Maurice Casey (anciennement de l’Université de Nottingham) et Bart Ehrman (Université de Caroline du Nord). Ces universitaires ont qualifié de «pseudo-érudition» l’approche qui consiste à croire que Jésus est un mythe. Pour Simon Gathercole, les recherches et les «références historiques abondantes» laissent peu de doute sur l’existence de Jésus.
Le débat est ailleurs. «La question la plus intéressante, qui dépasse l’histoire et les faits objectifs, est de savoir si Jésus est mort et revenu à la vie.»
David Métreau
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