L'article
Famille et amis premiers refuges dans l’épreuve
26.02.20 - Résultats d'un sondage Link commandé par Quart d'heure pour l'essentiel.
La famille et les amis restent les premières personnes que les Suisses sollicitent lorsqu’ils font face à un échec ou rencontrent des difficultés dans leur vie personnelle. Cette proposition arrive largement en tête du sondage réalisé par l’institut Link pour Quart d’heure pour l’essentiel avec 62%. Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de s’adresser à leurs familles et à leurs amis pour obtenir de l’aide (66% contre 58%), de même que les plus de 30 ans (environ 64%) par rapport aux moins de 30 ans (57%).
La solidarité catholique
Parmi les appartenances religieuses, les catholiques sont ceux qui déclarent le plus faire appel à leur cercle familial et amical en cas d’échec, avec sept personnes sur dix. «Les cantons ruraux, majoritairement catholiques, valorisent ces liens qui demeurent comme un héritage», analyse le sociologue Philippe Gonzalez. Pour lui, ces chiffres s’expliquent également par l’immigration, notamment originaire de pays latins et catholiques, très attachés aux valeurs familiales: le Portugal, l’Italie, etc.
Face aux difficultés, un sondé sur quatre déclare chercher en priorité à régler ses problèmes lui-même. Les personnes ayant choisi cette proposition sont plus nombreuses parmi les hommes, cadres et dirigeants, citadins, avec des revenus élevés et non croyants. «Nous voyons là la valorisation de l’autonomie», observe Philippe Gonzalez. «Nous sommes en train de sortir d’une société où la solidarité familiale était portée par la religion.»
Les évangéliques font d’abord appel à Dieu
En troisième et nettement derrière viennent Dieu et la communauté religieuse (4%) suivis des professionnels tels les psys (3%) comme refuges face aux difficultés. Les protestants évangéliques sont largement plus nombreux que la moyenne à s’adresser à Dieu et/ou à une communauté religieuse pour obtenir de l’aide. Ils sont un tiers à mettre cette proposition en premier, soit six fois plus que la moyenne des chrétiens et plus de trois fois plus que les autres religions.
L’ensemble de ces chiffres montrent que ce qui est perçu comme institutionnel ne constitue pas la première source d’aide pour les personnes qui endurent des problèmes. Les liens familiaux et amicaux restent prioritaires, mais l’individu et l’autonomie se fait la part belle.
La solidarité catholique
Parmi les appartenances religieuses, les catholiques sont ceux qui déclarent le plus faire appel à leur cercle familial et amical en cas d’échec, avec sept personnes sur dix. «Les cantons ruraux, majoritairement catholiques, valorisent ces liens qui demeurent comme un héritage», analyse le sociologue Philippe Gonzalez. Pour lui, ces chiffres s’expliquent également par l’immigration, notamment originaire de pays latins et catholiques, très attachés aux valeurs familiales: le Portugal, l’Italie, etc.
Face aux difficultés, un sondé sur quatre déclare chercher en priorité à régler ses problèmes lui-même. Les personnes ayant choisi cette proposition sont plus nombreuses parmi les hommes, cadres et dirigeants, citadins, avec des revenus élevés et non croyants. «Nous voyons là la valorisation de l’autonomie», observe Philippe Gonzalez. «Nous sommes en train de sortir d’une société où la solidarité familiale était portée par la religion.»
Les évangéliques font d’abord appel à Dieu
En troisième et nettement derrière viennent Dieu et la communauté religieuse (4%) suivis des professionnels tels les psys (3%) comme refuges face aux difficultés. Les protestants évangéliques sont largement plus nombreux que la moyenne à s’adresser à Dieu et/ou à une communauté religieuse pour obtenir de l’aide. Ils sont un tiers à mettre cette proposition en premier, soit six fois plus que la moyenne des chrétiens et plus de trois fois plus que les autres religions.
L’ensemble de ces chiffres montrent que ce qui est perçu comme institutionnel ne constitue pas la première source d’aide pour les personnes qui endurent des problèmes. Les liens familiaux et amicaux restent prioritaires, mais l’individu et l’autonomie se fait la part belle.
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