L'article
Et vous, comment gérez-vous vos échecs?
02.05.14 - Développement perso. Qui dit Coupe du monde dit vainqueurs et perdants. Dans le monde du football comme dans la vie, la gestion des échecs est un défi. Le point avec le psychothérapeute Manfred Engeli, auteur de «Makarios ou en route vers le bonheur» (éd. Je Sème).
Combien de footballeurs et de spectateurs arborent une mine déconfite après un but encaissé, une défaite ou l’élimination de leur équipe ? Des scènes qui vont se répéter durant la Coupe du monde. Et vous, comment réagissez-vous quand vous passez par des temps d’échec ?
Avez-vous des objectifs réalistes ?
«Il y a quelque chose de subjectif dans l’utilisation du mot échec», tempère le psychothérapeute Manfred Engeli. «Tout dépend des buts que l’on se fixe !». Certaines personnes déterminent des buts inatteignables. «Je leur conseille de réfléchir aux raisons qui les poussent à se fixer de tels objectifs. A un coureur de 100 mètres qui considérerait tout chrono au-dessus de dix secondes comme un échec, je demanderais si, derrière ce but, il n’y a pas le désir, par exemple, de se montrer plus fort que quelqu’un d’autre». Quelles sont ses motivations profondes ? «Celui qui se fixe des buts en se basant sur de faux motifs est en fait responsable de son propre échec. Il devra réaliser qu’il a mal agi face à lui-même et peut-être se pardonner d’avoir eu des objectifs hors d’atteinte». Puis se fixer des objectifs réalistes.
Peut-on empêcher certains échecs ?
Certains échecs sont évitables : ce sont ceux que l’on aurait pu empêcher par davantage de travail, de persévérance ou d’amour. On peut aussi éviter de se trouver en situation d’échec en réfléchissant à la manière dont on se fixe des buts. «Si un jeune homme ne parvient pas à conquérir le cœur d’une jeune femme, il le vivra peut-être comme un échec. Mais gagner l’amour de quelqu’un, est-ce un but justifié et valable ?», demande Manfred Engeli. Redéfinir ses buts permet d’éviter de se trouver en situation d’échec.
Avez-vous des objectifs réalistes ?
«Il y a quelque chose de subjectif dans l’utilisation du mot échec», tempère le psychothérapeute Manfred Engeli. «Tout dépend des buts que l’on se fixe !». Certaines personnes déterminent des buts inatteignables. «Je leur conseille de réfléchir aux raisons qui les poussent à se fixer de tels objectifs. A un coureur de 100 mètres qui considérerait tout chrono au-dessus de dix secondes comme un échec, je demanderais si, derrière ce but, il n’y a pas le désir, par exemple, de se montrer plus fort que quelqu’un d’autre». Quelles sont ses motivations profondes ? «Celui qui se fixe des buts en se basant sur de faux motifs est en fait responsable de son propre échec. Il devra réaliser qu’il a mal agi face à lui-même et peut-être se pardonner d’avoir eu des objectifs hors d’atteinte». Puis se fixer des objectifs réalistes.
Peut-on empêcher certains échecs ?
Certains échecs sont évitables : ce sont ceux que l’on aurait pu empêcher par davantage de travail, de persévérance ou d’amour. On peut aussi éviter de se trouver en situation d’échec en réfléchissant à la manière dont on se fixe des buts. «Si un jeune homme ne parvient pas à conquérir le cœur d’une jeune femme, il le vivra peut-être comme un échec. Mais gagner l’amour de quelqu’un, est-ce un but justifié et valable ?», demande Manfred Engeli. Redéfinir ses buts permet d’éviter de se trouver en situation d’échec.
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Illustration/Photo: © Alliance Presse