L'article
Gravement blessé, il pardonne à son adversaire
02.05.14 - Falcao. Le joueur colombien est toujours incertain : participera-t-il à la Coupe du Monde ? Il n’en est pas à son premier coup dur. Mais sa foi le porte.
Les amateurs de football du monde entier ont frémi à cette nouvelle : Falcao, victime d’une terrible blessure dans un match de Coupe de France, risque de manquer la Coupe du monde. Mais la star colombienne réagit de manière exemplaire.
Déjà parce qu’il envoie ce Tweet à son malheureux agresseur : «Soner Ertek, merci pour tes messages. Ne culpabilise pas de ce qui c’est passé. Ces accidents arrivent dans le football». Il choisit donc le pardon, plutôt que la vengeance à laquelle appellent certains supporters colombiens.
Ensuite parce qu’il se confie en Dieu pour traverser cette épreuve. «Ma tristesse est énorme, mais je m’accroche à l’espoir, gros comme une graine de moutarde, mais suffisant pour me laisser croire qu’il me reste une chance de participer au Mondial. Dieu rend possible l’improbable et je crois en lui.»
Des moments difficiles
Dans sa jeunesse, Falcao a déjà traversé des moments difficiles. Alors qu’il évolue à River Plate, en Argentine, trois lourdes blessures minent deux ans de sa carrière. Mais son agent d’alors témoigne à So Foot : «Je crois que sa foi religieuse l’a aidé à dépasser les moments difficiles. Seuls lui et ses proches savent à quel point ces trois blessures ont été dures pour lui. N’importe quel autre gamin aurait abandonné. Lui n’a jamais douté.»
Une blessure, une guérison
Car autant qu’on s’en souvienne, Falcao a toujours été très croyant. A l’époque, en Argentine, il fréquente ainsi fidèlement une Eglise, où il rencontrera d’ailleurs sa femme. Son pasteur se rappelle avoir prié avec lui pour sa guérison, alors que sa pubalgie menaçait de briser à tout jamais sa carrière. Pour Falcao, il n’y a pas de doute : Dieu l’a guéri.
Futur pasteur ?
Attaquant sur le terrain, attaquant dans la vie : Falcao n’a jamais gardé sa foi pour lui. Les médias ne cessent d’ailleurs de s’étonner des convictions claires d’une star de football et de son mode de vie très sain. Alors qu’il n’est qu’un junior, il porte déjà des t-shirts à message : «Jésus je t’aime». Du style de celui qu’il arborera après la victoire de Porto en Ligue Europa en 2011 : «Avec Jésus, tu ne seras jamais seul.»
Ses pasteurs d’autrefois sont sûrs d’une chose : Falcao a tout pour devenir pasteur d’une Eglise. D’ailleurs, on l’a déjà vu encourager des milliers de personnes à mettre leur confiance en Dieu lors d’un importante rassemblement chrétien. «J’aime parler de Dieu», explique-t-il, tout simplement. Décidément, Falcao est un footballeur hors du commun. A tous points de vue !
Jérémie Cavin
Déjà parce qu’il envoie ce Tweet à son malheureux agresseur : «Soner Ertek, merci pour tes messages. Ne culpabilise pas de ce qui c’est passé. Ces accidents arrivent dans le football». Il choisit donc le pardon, plutôt que la vengeance à laquelle appellent certains supporters colombiens.
Ensuite parce qu’il se confie en Dieu pour traverser cette épreuve. «Ma tristesse est énorme, mais je m’accroche à l’espoir, gros comme une graine de moutarde, mais suffisant pour me laisser croire qu’il me reste une chance de participer au Mondial. Dieu rend possible l’improbable et je crois en lui.»
Des moments difficiles
Dans sa jeunesse, Falcao a déjà traversé des moments difficiles. Alors qu’il évolue à River Plate, en Argentine, trois lourdes blessures minent deux ans de sa carrière. Mais son agent d’alors témoigne à So Foot : «Je crois que sa foi religieuse l’a aidé à dépasser les moments difficiles. Seuls lui et ses proches savent à quel point ces trois blessures ont été dures pour lui. N’importe quel autre gamin aurait abandonné. Lui n’a jamais douté.»
Une blessure, une guérison
Car autant qu’on s’en souvienne, Falcao a toujours été très croyant. A l’époque, en Argentine, il fréquente ainsi fidèlement une Eglise, où il rencontrera d’ailleurs sa femme. Son pasteur se rappelle avoir prié avec lui pour sa guérison, alors que sa pubalgie menaçait de briser à tout jamais sa carrière. Pour Falcao, il n’y a pas de doute : Dieu l’a guéri.
Futur pasteur ?
Attaquant sur le terrain, attaquant dans la vie : Falcao n’a jamais gardé sa foi pour lui. Les médias ne cessent d’ailleurs de s’étonner des convictions claires d’une star de football et de son mode de vie très sain. Alors qu’il n’est qu’un junior, il porte déjà des t-shirts à message : «Jésus je t’aime». Du style de celui qu’il arborera après la victoire de Porto en Ligue Europa en 2011 : «Avec Jésus, tu ne seras jamais seul.»
Ses pasteurs d’autrefois sont sûrs d’une chose : Falcao a tout pour devenir pasteur d’une Eglise. D’ailleurs, on l’a déjà vu encourager des milliers de personnes à mettre leur confiance en Dieu lors d’un importante rassemblement chrétien. «J’aime parler de Dieu», explique-t-il, tout simplement. Décidément, Falcao est un footballeur hors du commun. A tous points de vue !
Jérémie Cavin
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Illustration/Photo: © Alliance Presse