L'article
C'est décidé, à Noël, je surmonte mes tensions familiales
22.11.18 - Noël jette une lumière crue sur les relations familiales. la famille ne représente pas toujours notre sécurité. Entretien avec Anabelle Galvao, psychothérapeute et psychologue clinicienne spécialisée en traumatismes..
C'est souvent au sein de sa famille que l'on se sent «chez soi». Mais les fêtes de famille ne sont pas toujours vécues dans la sérénité; parfois même on les redoute. Comment se préparer à ces retrouvailles familiales? Et comment combler son besoin d'appartenance si on a vécu une perte (deuil, divorce)? Le point avec Anabelle Galvao.
Le besoin d'appartenance fait partie des besoins essentiels de l'être humain. Qu'est-ce qui permet de se sentir appartenir à un groupe?
Le besoin d'appartenance arrive juste après les besoins physiques et le besoin de sécurité selon Maslow. L'homme n'est pas fait pour être seul. Même s'il peut satisfaire des besoins primaires seul, il a besoin des autres pour aimer, se sentir aimé, pour être reconnu, valorisé, encouragé. Tout cela contribue à la construction de l'estime de soi. C'est l'autre qui me permet de me définir. Sans lui, mon sentiment d'existence se résume à ce que mon corps ressent. C'est lorsque que nous pouvons recevoir et donner aux autres que nous nous sentons appartenir à un groupe.
Noël est souvent perçu comme une fête familiale. La famille est-elle le seul lieu où on se sent «chez soi»?
La famille devrait constituer le lieu où on peut être tout à fait soi, aimé et accueilli comme nous sommes. Or dans bien des familles, ce n'est pas possible. Les autres groupes d'appartenance sont donc très utiles pour nourrir ce besoin de reconnaissance: groupe d'amis, de loisirs, de parole, d'Eglise, etc. Se sentir «chez soi», c'est avoir la possibilité de faire tomber les masques que nous portons par ailleurs pour être accepté.
Le besoin d'appartenance fait partie des besoins essentiels de l'être humain. Qu'est-ce qui permet de se sentir appartenir à un groupe?
Le besoin d'appartenance arrive juste après les besoins physiques et le besoin de sécurité selon Maslow. L'homme n'est pas fait pour être seul. Même s'il peut satisfaire des besoins primaires seul, il a besoin des autres pour aimer, se sentir aimé, pour être reconnu, valorisé, encouragé. Tout cela contribue à la construction de l'estime de soi. C'est l'autre qui me permet de me définir. Sans lui, mon sentiment d'existence se résume à ce que mon corps ressent. C'est lorsque que nous pouvons recevoir et donner aux autres que nous nous sentons appartenir à un groupe.
Noël est souvent perçu comme une fête familiale. La famille est-elle le seul lieu où on se sent «chez soi»?
La famille devrait constituer le lieu où on peut être tout à fait soi, aimé et accueilli comme nous sommes. Or dans bien des familles, ce n'est pas possible. Les autres groupes d'appartenance sont donc très utiles pour nourrir ce besoin de reconnaissance: groupe d'amis, de loisirs, de parole, d'Eglise, etc. Se sentir «chez soi», c'est avoir la possibilité de faire tomber les masques que nous portons par ailleurs pour être accepté.
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Illustration/Photo: © iStockphoto