L'article
Une belle leçon d’espoir!
16.05.17 - Interview. Nick Vujicic parcourt le monde pour donner des conférences, sur l’estime de soi notamment. Rencontre avec une personnalité hors du commun, qui sera en Suisse et en France en juillet.
Vous êtes né sans bras ni jambes. Quel a été votre plus grand défi lors de votre enfance?
Etre seul et dépendre des autres. Mais aussi d’avoir peur de ne pouvoir jamais connaître une vie heureuse.
Vous êtes aujourd’hui marié, père de deux enfants et conférencier à succès. Comment avez-vous surpassé la souffrance, la comparaison avec vos copains, pour trouver un sens à votre existence?
Mes valeurs, ma foi chrétienne et les traits de caractère hérités de mes parents ont été déterminants. La vie est un périple. Sans ces fondements qui définissent qui je suis, ce que je veux et quelle valeur j’attache à ma propre vie, à celle des autres et aux choses, il m’aurait été plus difficile de réaliser que nous sommes tous des créatures uniques.
On voit souvent ce qui nous manque. Vous donnez l’impression d’aborder votre vie totalement différemment... Qu’est-ce qui a rendu cela possible?
J’ai appris à vivre un jour à la fois et à ne pas me laisser paralyser par l’inconnu.
Aujourd’hui, je suis un conférencier motivationnel, j’aide des personnes victimes d’abus, de violences ou d’agressions, à regagner leur estime personnel. Je pense que mon expérience m’a permis d’apprendre beaucoup de choses sur ces questions: je crois en la capacité de se réparer.
Cet espoir que vous cherchez à transmettre à travers vos livres et conférences, est-il accessible à tous?
Nombreux sont ceux qui placent leur espoir dans le regard et la reconnaissance des autres, ou dans leur apparence ou niveau de vie. Le bonheur est forcément temporaire: des amis temporaires, une fortune temporaire. Ce que je propose est de les libérer de ces croyances aux promesses fragiles et éphémères.
Selon vous, la reconnaissance joue un rôle clé pour une vie épanouie. Quelle différence celle-ci permet-elle par rapport à la simple pensée positive?
La pensée positive ne suffit pas lorsqu’on traverse des épreuves ou des tragédies. La reconnaissance nous permet de découvrir la joie et le réel bonheur. Si je n’apprends pas à être reconnaissant pour ce que j’ai, je ne pourrai jamais être satisfait ou épanoui, quelles que soient les expériences, les aventures que j’entreprends.
Que répondez-vous à ceux qui brandissent le dicton «Mieux vaut être riche et en bonne santé que pauvre et malade»?
Ma foi me donne la paix, un sens à ma vie, l’endurance et l’espérance. Que je sois riche ou pauvre m’importe peu. Je suis un citoyen du paradis.
Vous avez déclaré dans un de vos livres que vous vous attendiez à une guérison physique miraculeuse. Dieu a-t-il été injuste en vous laissant naître ainsi?
Dieu n’est pas l’auteur de la souffrance. C’est le péché qui en est responsable. La bonne nouvelle, c’est que Dieu utilise des «pièces brisées» comme moi.
De quelle manière la foi en Jésus peut-elle aider à surmonter des pensées de suicide? Comment l’avez-vous expérimenté?
Le fait de croire que Dieu nous aime, qu’il est toujours là pour nous, qu’il a le pouvoir de faire de belles choses à partir de nos pièces brisées, quelle espérance géniale!
Je peux à la fois prier pour demander un miracle et en même temps réaliser que s’il n’exauce pas ma demande, il me permet d’être utile pour encourager et relever d’autres personnes. Nous pouvons tous être un miracle pour une autre personne.
Propos recueillis par Christian Willi
Etre seul et dépendre des autres. Mais aussi d’avoir peur de ne pouvoir jamais connaître une vie heureuse.
Vous êtes aujourd’hui marié, père de deux enfants et conférencier à succès. Comment avez-vous surpassé la souffrance, la comparaison avec vos copains, pour trouver un sens à votre existence?
Mes valeurs, ma foi chrétienne et les traits de caractère hérités de mes parents ont été déterminants. La vie est un périple. Sans ces fondements qui définissent qui je suis, ce que je veux et quelle valeur j’attache à ma propre vie, à celle des autres et aux choses, il m’aurait été plus difficile de réaliser que nous sommes tous des créatures uniques.
On voit souvent ce qui nous manque. Vous donnez l’impression d’aborder votre vie totalement différemment... Qu’est-ce qui a rendu cela possible?
J’ai appris à vivre un jour à la fois et à ne pas me laisser paralyser par l’inconnu.
Aujourd’hui, je suis un conférencier motivationnel, j’aide des personnes victimes d’abus, de violences ou d’agressions, à regagner leur estime personnel. Je pense que mon expérience m’a permis d’apprendre beaucoup de choses sur ces questions: je crois en la capacité de se réparer.
Cet espoir que vous cherchez à transmettre à travers vos livres et conférences, est-il accessible à tous?
Nombreux sont ceux qui placent leur espoir dans le regard et la reconnaissance des autres, ou dans leur apparence ou niveau de vie. Le bonheur est forcément temporaire: des amis temporaires, une fortune temporaire. Ce que je propose est de les libérer de ces croyances aux promesses fragiles et éphémères.
Selon vous, la reconnaissance joue un rôle clé pour une vie épanouie. Quelle différence celle-ci permet-elle par rapport à la simple pensée positive?
La pensée positive ne suffit pas lorsqu’on traverse des épreuves ou des tragédies. La reconnaissance nous permet de découvrir la joie et le réel bonheur. Si je n’apprends pas à être reconnaissant pour ce que j’ai, je ne pourrai jamais être satisfait ou épanoui, quelles que soient les expériences, les aventures que j’entreprends.
Que répondez-vous à ceux qui brandissent le dicton «Mieux vaut être riche et en bonne santé que pauvre et malade»?
Ma foi me donne la paix, un sens à ma vie, l’endurance et l’espérance. Que je sois riche ou pauvre m’importe peu. Je suis un citoyen du paradis.
Vous avez déclaré dans un de vos livres que vous vous attendiez à une guérison physique miraculeuse. Dieu a-t-il été injuste en vous laissant naître ainsi?
Dieu n’est pas l’auteur de la souffrance. C’est le péché qui en est responsable. La bonne nouvelle, c’est que Dieu utilise des «pièces brisées» comme moi.
De quelle manière la foi en Jésus peut-elle aider à surmonter des pensées de suicide? Comment l’avez-vous expérimenté?
Le fait de croire que Dieu nous aime, qu’il est toujours là pour nous, qu’il a le pouvoir de faire de belles choses à partir de nos pièces brisées, quelle espérance géniale!
Je peux à la fois prier pour demander un miracle et en même temps réaliser que s’il n’exauce pas ma demande, il me permet d’être utile pour encourager et relever d’autres personnes. Nous pouvons tous être un miracle pour une autre personne.
Propos recueillis par Christian Willi
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Illustration/Photo: © istockphoto