L'article
Ils ont choisi de  croire
16.05.17 - Portraits. Différentes personnalités disent pourquoi elles sont chrétiennes et ce que cela change pour elles.
Olivier Giroud, footballeur français
Le buteur de l’équipe des Bleus et à présent d’Arsenal n’a aucune difficulté à parler de sa foi. Lors de l’Euro 2016, il a même posté une vidéo où il racontait se ressourcer en lisant le livre Un moment avec Jésus (éd. Ourania) de Sarah Young. «J’ai mon petit ordinateur, je regarde mes séries et puis, de temps en temps, je passe un petit moment avec...Jésus. Je lis tous les jours de bon matin et ça me met de bonne humeur, avec le smile toute la journée», avait-il confié. Sa foi chrétienne lui a été transmise par sa maman, avant qu’il ne la fasse complètement sienne et se fasse baptiser. Sur son bras, il s’est même fait tatouer un verset des Psaumes en latin: «L’Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien.»
Quand il jouait encore à Montpellier, il se rendait régulièrement à l’Eglise. «Depuis que je suis en Angleterre, avec les matchs tous les week-ends, je n’ai pas pu aller à l’Eglise très souvent» regrettait-il lors d’un entretien au Figaro. «Mais ça ne m’empêche pas de prier. Je le fais régulièrement, c’est vraiment important pour moi. La prière m’apporte de la tranquillité, une certaine forme d’apaisement». (ass)
Aline Bacher, Miss Suisse romande 2011
Avant de remporter le titre de Miss Suisse romande, Aline Bacher n’était pas la jeune fille si épanouie que l’on pourrait croire. Encouragée par son père dans le mannequinat, elle devient boulimique face à la pression. «Lorsque j’étais aux toilettes, tous mes soucis et mon stress partaient dans la cuvette. J’étais tellement portée sur l’apparence que toute ma vie en était une.»
A la fin de son règne, elle fait la rencontre d’un garçon, un peu «étrange» selon une de ses amies. Très vite, elle a compris : « Il n’était pas fou, il avait simplement une relation avec Dieu.» Au travers de ce garçon, Aline découvre des valeurs qui lui plaisent et qu’elle n’a encore jamais vues dans son milieu. Elle demande alors à Dieu de se révéler à elle, et de lui envoyer des signes - qu’elle reçoit. «J’ai ressenti un amour tellement fort, tellement puissant.» Après cela, Aline a arrêté de fumer et n’a plus été boulimique. «J’ai pu révéler mes côtés artistiques, être fière de moi et de mon travail. Dieu m’a permis de devenir celle que j’avais toujours essayé d’être. » Elle est aujourd’hui mariée à cet «étrange» garçon! (gm)
Mike Horn, aventurier suisse
Mike Horn a une bonne dose de confiance en lui-même. Mais l’aventurier suisse se dit aussi croyant, car «il faut croire en quelque chose, l’homme n’arrive juste pas de nulle part». Pour celui qui présente l’émission de M6 A l’état sauvage, Dieu est celui qui lui permet de voir les choses différemment, qui lui donne la possibilité de s’en sortir.
Mais le quinqua ne conçoit pas Dieu comme une assurance tout risque: «Je lui demande juste de m’aider pour les décisions que je dois prendre. C’est quand même moi qui ai décidé d’aller au Pôle! Je ne peux pas dire: "Je vais au Pôle et Dieu doit me protéger." Tu dois aussi avoir l’énergie, une certaine attitude, une expérience, une connaissance.» L’aventurier est aussi convaincu que chaque personne a reçu un talent, qu’il est appelé à utiliser et travailler: «C’est ça mon rapport avec Dieu, c’est quelqu’un qui m’a donné un talent et c’est ce que je fais aujourd’hui.» (pm)
Claude-Inga Barbey, comédienne
«Avant, j’étais assez révoltée contre la religion. Elle m’agaçait», raconte Claude-Inga Barbey. Un soir, pourtant, une vision lui apparaît. «J’ai ressenti un sentiment extraordinaire. Le lendemain matin, la sérénité m’occupait et j’ai voulu lire, faire quelque chose avec ça, pouvoir me l’expliquer.» Elle se met alors à lire toutes sortes d’ouvrages autour de la religion, dont la Bible et le Coran. «A un moment donné, j’ai dit: "maintenant, ça suffit, tu vas te faire baptiser!" C’était irréversible.»
Beaucoup de choses ont changé dans la vie de la comédienne. «Avant, j’étais persuadée qu’il fallait absolument pardonner à ceux qui nous font du mal. Je n’y arrivais pas et culpabilisais. Or j’ai compris que pardonner ne veut pas forcément dire ne plus être triste. C’est autre chose.» Parvenue à faire la paix avec les notions de mal et de pardon, «tout est devenu plus facile. Je ne suis plus dans le jugement ou la haine. J’ai appris à regarder le monde autrement». Et d’ajouter: «J’ai aussi compris que je ne peux pas tout contrôler, une part des choses ne m’appartient pas. Ça allège pas mal quand même, non?» (ass)
Eric-Emmanuel Schmitt, écrivain à succès
Deux nuits particulières sont à l’origine de la foi de l’écrivain. D’abord à 29 ans, lorsqu’il se perd dans le désert du Sahara. «Je suis rentré athée dans le désert et j’en suis ressorti croyant», formule-t-il, même s’il a longtemps résisté à cet appel. «J’ai mis des années à l’accepter et à laisser ce choc initial me transformer.»
Il faudra attendre un autre événement, «une autre grande rencontre: la nuit où j’ai lu les quatre Evangiles». Ce qui l’a alors convaincu? «Le fait même de constater que ceux-ci ne racontent pas exactement la même chose était pour moi un facteur d’authenticité. Dans une affaire montée, les faux témoins sont toujours d’accord», expose-t-il.
Comment se révèle dès lors sa foi au quotidien? «Ce qui a changé, c’est que je n’ai plus de problème avec le mystère et mon incompréhension. Je n’essaie plus de la compenser par l’illusion et le savoir. Comme un enfant, j’accepte de ne pas tout savoir et je fais crédit. Je décide de faire confiance à ce monde qui m’échappe et je fais le choix de croire, même si je ne peux dire “je sais”.» (ass)
Le buteur de l’équipe des Bleus et à présent d’Arsenal n’a aucune difficulté à parler de sa foi. Lors de l’Euro 2016, il a même posté une vidéo où il racontait se ressourcer en lisant le livre Un moment avec Jésus (éd. Ourania) de Sarah Young. «J’ai mon petit ordinateur, je regarde mes séries et puis, de temps en temps, je passe un petit moment avec...Jésus. Je lis tous les jours de bon matin et ça me met de bonne humeur, avec le smile toute la journée», avait-il confié. Sa foi chrétienne lui a été transmise par sa maman, avant qu’il ne la fasse complètement sienne et se fasse baptiser. Sur son bras, il s’est même fait tatouer un verset des Psaumes en latin: «L’Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien.»
Quand il jouait encore à Montpellier, il se rendait régulièrement à l’Eglise. «Depuis que je suis en Angleterre, avec les matchs tous les week-ends, je n’ai pas pu aller à l’Eglise très souvent» regrettait-il lors d’un entretien au Figaro. «Mais ça ne m’empêche pas de prier. Je le fais régulièrement, c’est vraiment important pour moi. La prière m’apporte de la tranquillité, une certaine forme d’apaisement». (ass)
Aline Bacher, Miss Suisse romande 2011
Avant de remporter le titre de Miss Suisse romande, Aline Bacher n’était pas la jeune fille si épanouie que l’on pourrait croire. Encouragée par son père dans le mannequinat, elle devient boulimique face à la pression. «Lorsque j’étais aux toilettes, tous mes soucis et mon stress partaient dans la cuvette. J’étais tellement portée sur l’apparence que toute ma vie en était une.»
A la fin de son règne, elle fait la rencontre d’un garçon, un peu «étrange» selon une de ses amies. Très vite, elle a compris : « Il n’était pas fou, il avait simplement une relation avec Dieu.» Au travers de ce garçon, Aline découvre des valeurs qui lui plaisent et qu’elle n’a encore jamais vues dans son milieu. Elle demande alors à Dieu de se révéler à elle, et de lui envoyer des signes - qu’elle reçoit. «J’ai ressenti un amour tellement fort, tellement puissant.» Après cela, Aline a arrêté de fumer et n’a plus été boulimique. «J’ai pu révéler mes côtés artistiques, être fière de moi et de mon travail. Dieu m’a permis de devenir celle que j’avais toujours essayé d’être. » Elle est aujourd’hui mariée à cet «étrange» garçon! (gm)
Mike Horn, aventurier suisse
Mike Horn a une bonne dose de confiance en lui-même. Mais l’aventurier suisse se dit aussi croyant, car «il faut croire en quelque chose, l’homme n’arrive juste pas de nulle part». Pour celui qui présente l’émission de M6 A l’état sauvage, Dieu est celui qui lui permet de voir les choses différemment, qui lui donne la possibilité de s’en sortir.
Mais le quinqua ne conçoit pas Dieu comme une assurance tout risque: «Je lui demande juste de m’aider pour les décisions que je dois prendre. C’est quand même moi qui ai décidé d’aller au Pôle! Je ne peux pas dire: "Je vais au Pôle et Dieu doit me protéger." Tu dois aussi avoir l’énergie, une certaine attitude, une expérience, une connaissance.» L’aventurier est aussi convaincu que chaque personne a reçu un talent, qu’il est appelé à utiliser et travailler: «C’est ça mon rapport avec Dieu, c’est quelqu’un qui m’a donné un talent et c’est ce que je fais aujourd’hui.» (pm)
Claude-Inga Barbey, comédienne
«Avant, j’étais assez révoltée contre la religion. Elle m’agaçait», raconte Claude-Inga Barbey. Un soir, pourtant, une vision lui apparaît. «J’ai ressenti un sentiment extraordinaire. Le lendemain matin, la sérénité m’occupait et j’ai voulu lire, faire quelque chose avec ça, pouvoir me l’expliquer.» Elle se met alors à lire toutes sortes d’ouvrages autour de la religion, dont la Bible et le Coran. «A un moment donné, j’ai dit: "maintenant, ça suffit, tu vas te faire baptiser!" C’était irréversible.»
Beaucoup de choses ont changé dans la vie de la comédienne. «Avant, j’étais persuadée qu’il fallait absolument pardonner à ceux qui nous font du mal. Je n’y arrivais pas et culpabilisais. Or j’ai compris que pardonner ne veut pas forcément dire ne plus être triste. C’est autre chose.» Parvenue à faire la paix avec les notions de mal et de pardon, «tout est devenu plus facile. Je ne suis plus dans le jugement ou la haine. J’ai appris à regarder le monde autrement». Et d’ajouter: «J’ai aussi compris que je ne peux pas tout contrôler, une part des choses ne m’appartient pas. Ça allège pas mal quand même, non?» (ass)
Eric-Emmanuel Schmitt, écrivain à succès
Deux nuits particulières sont à l’origine de la foi de l’écrivain. D’abord à 29 ans, lorsqu’il se perd dans le désert du Sahara. «Je suis rentré athée dans le désert et j’en suis ressorti croyant», formule-t-il, même s’il a longtemps résisté à cet appel. «J’ai mis des années à l’accepter et à laisser ce choc initial me transformer.»
Il faudra attendre un autre événement, «une autre grande rencontre: la nuit où j’ai lu les quatre Evangiles». Ce qui l’a alors convaincu? «Le fait même de constater que ceux-ci ne racontent pas exactement la même chose était pour moi un facteur d’authenticité. Dans une affaire montée, les faux témoins sont toujours d’accord», expose-t-il.
Comment se révèle dès lors sa foi au quotidien? «Ce qui a changé, c’est que je n’ai plus de problème avec le mystère et mon incompréhension. Je n’essaie plus de la compenser par l’illusion et le savoir. Comme un enfant, j’accepte de ne pas tout savoir et je fais crédit. Je décide de faire confiance à ce monde qui m’échappe et je fais le choix de croire, même si je ne peux dire “je sais”.» (ass)
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Illustration/Photo: © istockphoto