L'article
Jésus n’a pas voulu que je meure sans le connaître
16.05.17 - Itinéraire. Christophe a frôlé la mort dans un accident de voiture. Vingt ans plus tard, il comprend qu’il n’était pas seul ce jour-là.
Christophe, la vingtaine, roule sur l’autoroute quand, soudain, il perd le contrôle de son véhicule. Sa voiture part en tête-à-queue. Alors qu’elle tourne sur elle-même, il voit des phares se rapprocher à vive allure. Les véhicules le frôlent, l’évitent de justesse, il a juste le temps d’apercevoir derrière les vitres des visages blêmes de frayeur, avant que sa voiture ne s’immobilise sur la voie de gauche.
Prostré sur son volant, Christophe n’explique pas comment il a remis le contact et redémarré. Il roule jusqu’à un petit parking, puis s’effondre en pleurs: il vient d’échapper à la mort! A tout le monde, le jeune homme raconte qu’il a eu beaucoup de chance...
Vingt ans ont passé, Christophe est marié, il a deux enfants et travaille comme consultant à son compte. En cette fin d’année 2014, le père de famille ressent le désir de vivre un vrai Noël en se rendant à l’Eglise. Drôle d’idée, de la part de quelqu’un qui a vécu jusqu’ici sans s’intéresser à Dieu...
Du père Fouettard...
Enfant, Christophe a grandi entre une mère athée et un père qui, bien que croyant et pratiquant, lui renvoyait l’image d’un Dieu-père Fouettard, qui punit les fautes: «Tout sauf un Dieu réjouissant.» Les prières enseignées par son père lui semblent mécaniques. Lors de séjours en Grèce, le jeune homme a parfois l’occasion d’accompagner sa famille paternelle au culte, sans pour autant se sentir concerné...
Bien qu’il ait rejeté toute forme de religion, Christophe estime important de transmettre «quelque chose du divin» à ses enfants, car il pressent que la réalité ne se limite pas à ce qui est visible. Un jour, il cherche dans l’annuaire l’Eglise évangélique la plus proche. Bien vite, il y retourne régulièrement avec sa fille aînée: «J’aimais bien l’ambiance, il y avait une bonne musique. Mais au bout d’un moment, j’ai senti plus qu’une ambiance, une présence», confie-t-il.
Dimanche après dimanche, il se laisse toucher par l’amour de Jésus-Christ. Le 5 avril 2015, au retour de la célébration de Pâques, Christophe est dans sa salle de bains lorsqu’il a une révélation: «Jésus a fait remonter en moi le souvenir de l’accident et à cet instant j’ai eu la conviction que ce jour-là, il était présent et m’a protégé. J’ai saisi qu’il m’a donné un supplément de vie sur la terre, car il voulait m’offrir la vie éternelle et attendait que je vienne à lui», relate-t-il.
... Au Père aimant
Le dimanche suivant, c’est un Christophe transformé qui a tenu à témoigner devant à l’Eglise de sa rencontre avec Jésus: «Aujourd’hui, je sais que Dieu est à la fois amour et justice. Ma conception de lui a été rééquilibrée. J’ai compris qu’il est un Père bienveillant envers ses enfants, même s’il les redresse aussi.»
Cette bonne nouvelle, Christophe l’a partagée avec son épouse (qui est aussi devenue chrétienne) et à son entourage, car sa foi a donné une nouvelle saveur à sa vie: il se sait aimé du Père céleste.
Sandrine Roulet
Prostré sur son volant, Christophe n’explique pas comment il a remis le contact et redémarré. Il roule jusqu’à un petit parking, puis s’effondre en pleurs: il vient d’échapper à la mort! A tout le monde, le jeune homme raconte qu’il a eu beaucoup de chance...
Vingt ans ont passé, Christophe est marié, il a deux enfants et travaille comme consultant à son compte. En cette fin d’année 2014, le père de famille ressent le désir de vivre un vrai Noël en se rendant à l’Eglise. Drôle d’idée, de la part de quelqu’un qui a vécu jusqu’ici sans s’intéresser à Dieu...
Du père Fouettard...
Enfant, Christophe a grandi entre une mère athée et un père qui, bien que croyant et pratiquant, lui renvoyait l’image d’un Dieu-père Fouettard, qui punit les fautes: «Tout sauf un Dieu réjouissant.» Les prières enseignées par son père lui semblent mécaniques. Lors de séjours en Grèce, le jeune homme a parfois l’occasion d’accompagner sa famille paternelle au culte, sans pour autant se sentir concerné...
Bien qu’il ait rejeté toute forme de religion, Christophe estime important de transmettre «quelque chose du divin» à ses enfants, car il pressent que la réalité ne se limite pas à ce qui est visible. Un jour, il cherche dans l’annuaire l’Eglise évangélique la plus proche. Bien vite, il y retourne régulièrement avec sa fille aînée: «J’aimais bien l’ambiance, il y avait une bonne musique. Mais au bout d’un moment, j’ai senti plus qu’une ambiance, une présence», confie-t-il.
Dimanche après dimanche, il se laisse toucher par l’amour de Jésus-Christ. Le 5 avril 2015, au retour de la célébration de Pâques, Christophe est dans sa salle de bains lorsqu’il a une révélation: «Jésus a fait remonter en moi le souvenir de l’accident et à cet instant j’ai eu la conviction que ce jour-là, il était présent et m’a protégé. J’ai saisi qu’il m’a donné un supplément de vie sur la terre, car il voulait m’offrir la vie éternelle et attendait que je vienne à lui», relate-t-il.
... Au Père aimant
Le dimanche suivant, c’est un Christophe transformé qui a tenu à témoigner devant à l’Eglise de sa rencontre avec Jésus: «Aujourd’hui, je sais que Dieu est à la fois amour et justice. Ma conception de lui a été rééquilibrée. J’ai compris qu’il est un Père bienveillant envers ses enfants, même s’il les redresse aussi.»
Cette bonne nouvelle, Christophe l’a partagée avec son épouse (qui est aussi devenue chrétienne) et à son entourage, car sa foi a donné une nouvelle saveur à sa vie: il se sait aimé du Père céleste.
Sandrine Roulet
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Illustration/Photo: © istockphoto