L'article
Quel engagement donne du sens à leur vie ?
19.11.13 - Portraits. Ils sont jeunes, ils s’appellent Vanessa, Benjamin et Matthieu. Ils nous disent en quoi leur engagement donne du sens à leur vie.
Vanessa rêve de faire de l’humanitaire. En attendant, cette infirmière de trente ans a mis sur pied l’action «J’ai faim» dans le cadre de l’Eglise qu’elle fréquente à Lyon. «Nous allons régulièrement à la rencontre des SDF, pour leur apporter café, sandwich et surtout un peu de chaleur humaine». En voyant les étincelles dans les yeux des démunis et leur assiduité à ne pas rater ce rendez-vous, elle réalise l’importance et les bienfaits du temps qu’elle leur consacre.
Cette fibre sociale, Vanessa la cultive depuis son enfance, grâce à sa mère, qui a toujours donné à manger aux SDF qu’elle croisait. «Même lorsque je n’en avais pas encore les moyens, j’ai appris à ne pas croiser le chemin d’un clochard sans lui adresser un sourire.»
Matthieu, 18 ans, veut faire la différence autour de lui. Comment ? En parlant de sa foi en Dieu. Il l’a d’abord fait en allant dans la rue pour interpeller les gens sur le sens de leur vie. Il leur distribuait un flyer du dessinateur de BD Alain Auderset. Cette brochure dit ceci : on peut tout perdre (son travail, sa santé, ses amis, son âme), mais la seule chose qu’on ne peut pas perdre, c’est l’amour que Dieu a pour nous. Aujourd’hui, il a une deuxième idée : donner des bandes dessinées du même Alain Auderset à ses potes de classe pour leur anniversaire.
Pourquoi Matthieu est-il si motivé ? «Le monde dégénère et les gens ont besoin de Jésus». Il est convaincu qu’à la mort, les humains sont séparés en deux catégories, selon qu’ils ont ou non reconnu Jésus-Christ comme leur Sauveur. Et Matthieu, passionné des gens, veut faire son possible pour que beaucoup croient en Jésus. «Dieu n’attend pas qu’on soit mature ou autre chose, il veut nous utiliser tels que nous sommes, quel que soit notre âge.»
«J’ai expérimenté qu’il y a plus de plaisir à donner qu’à recevoir et qu’en donnant, on reçoit beaucoup». Benjamin, 21 ans, est déjà parti deux fois au Rwanda pendant plusieurs semaines. Objectif : encadrer des camps pour jeunes, leur procurer de la joie, leur parler de Dieu et redonner aussi de l’espoir à cette population encore traumatisée par le génocide de 1994. Par l’intermédiaire des jeux proposés dans ces camps, les participants apprennent également à développer une confiance mutuelle et à collaborer, alors que les longues luttes entre les tribus hutu et tutsi ont instauré un climat de méfiance.
L’été dernier, Benjamin a amené avec lui d’autres amis de Suisse et de France. Et il entend bien s’investir encore à l’avenir, et de plusieurs manières, dans ce pays qui lui tient à cœur. Peut-être plus durablement dans les années à venir.
Benjamin, en observant comment on vit au Rwanda, a aussi pris du recul quant à ce qui est vraiment important dans la vie.
Cette fibre sociale, Vanessa la cultive depuis son enfance, grâce à sa mère, qui a toujours donné à manger aux SDF qu’elle croisait. «Même lorsque je n’en avais pas encore les moyens, j’ai appris à ne pas croiser le chemin d’un clochard sans lui adresser un sourire.»
Matthieu, 18 ans, veut faire la différence autour de lui. Comment ? En parlant de sa foi en Dieu. Il l’a d’abord fait en allant dans la rue pour interpeller les gens sur le sens de leur vie. Il leur distribuait un flyer du dessinateur de BD Alain Auderset. Cette brochure dit ceci : on peut tout perdre (son travail, sa santé, ses amis, son âme), mais la seule chose qu’on ne peut pas perdre, c’est l’amour que Dieu a pour nous. Aujourd’hui, il a une deuxième idée : donner des bandes dessinées du même Alain Auderset à ses potes de classe pour leur anniversaire.
Pourquoi Matthieu est-il si motivé ? «Le monde dégénère et les gens ont besoin de Jésus». Il est convaincu qu’à la mort, les humains sont séparés en deux catégories, selon qu’ils ont ou non reconnu Jésus-Christ comme leur Sauveur. Et Matthieu, passionné des gens, veut faire son possible pour que beaucoup croient en Jésus. «Dieu n’attend pas qu’on soit mature ou autre chose, il veut nous utiliser tels que nous sommes, quel que soit notre âge.»
«J’ai expérimenté qu’il y a plus de plaisir à donner qu’à recevoir et qu’en donnant, on reçoit beaucoup». Benjamin, 21 ans, est déjà parti deux fois au Rwanda pendant plusieurs semaines. Objectif : encadrer des camps pour jeunes, leur procurer de la joie, leur parler de Dieu et redonner aussi de l’espoir à cette population encore traumatisée par le génocide de 1994. Par l’intermédiaire des jeux proposés dans ces camps, les participants apprennent également à développer une confiance mutuelle et à collaborer, alors que les longues luttes entre les tribus hutu et tutsi ont instauré un climat de méfiance.
L’été dernier, Benjamin a amené avec lui d’autres amis de Suisse et de France. Et il entend bien s’investir encore à l’avenir, et de plusieurs manières, dans ce pays qui lui tient à cœur. Peut-être plus durablement dans les années à venir.
Benjamin, en observant comment on vit au Rwanda, a aussi pris du recul quant à ce qui est vraiment important dans la vie.
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Illustration/Photo: © Alliance Presse