L'article
Conversation de salon
19.11.13 - Histoire vraie. Deux hommes se rencontrent dans une taverne. L’un d’eux, un percepteur d’impôts à la désastreuse réputation, semble avoir changé radicalement. Après être monté dans un arbre...
Simon le vit dès l’instant où il pénétra dans la taverne. Il était assis à une table solitaire au fond de la salle. Il fit rapidement un détour par le comptoir pour saisir un cruchon de bière puis il s’avança d’un pas nonchalant vers la table de son ami. Il s’assit lentement avant de le regarder droit dans les yeux.
Une nouvelle religion ?
- Alors dis-moi, c’est quoi, une nouvelle religion ?
- C’est quoi, quoi ?
Il goûta sa bière, qui laissa une trace crémeuse sur sa moustache, avant de reprendre.
- C’est quoi cette nouvelle manie de grimper aux arbres, Zachée ?
- On n’a plus le droit de grimper aux arbres ?
- Si, bien sûr, quand on est enfant ! Mais dis-moi tu as quoi... cinquante-sept ans ?
- Quarante-neuf !
- Ah, je comprends, c’est la crise de la cinquantaine qui te titille ! Tu veux te prouver que tu es toujours jeune et dynamique !
- Tu me fatigues ! Je voulais le voir, moi, Jésus ! Tu peux comprendre ça...
- Bien sûr que je peux comprendre ! Tout le monde voulait le voir, même moi ! Mais je n’ai pas cru bon de grimper sur un arbre pour autant. J’ai le sens de la mesure, et je n’aime pas me faire remarquer.
Pas beaucoup d’amis...
Zachée se mit à expliquer à son ami la raison de son escapade hors du commun.
- Ecoute, tu me connais. Tu es un des rares amis que j’aie dans cette ville. Tout le monde me déteste et me méprise. Crois-tu qu’ils m’auraient fait une place parmi eux pour que je le voie passer ?
- Ah, je suis désolé ! Je suis lourd parfois. Je n’avais pas pensé à cet aspect-là de la question. Mais il y a longtemps que je te dis de changer de boulot ! Percepteur d’impôts, c’est pas une vie.
- Pour faire quoi ? Tu crois que les patrons se seraient battus pour m’embaucher peut-être ? Non, jusqu’à hier, j’étais coincé. Coincé dans ma vie, coincé dans mes actes passés, coincé dans tout le fatras d’étiquettes qu’on m’avait collées sur le dos.
- Jusqu’à hier ? Et que s’est-il passé de si extraordinaire, hier, à part le fait que tu te sois ridiculisé devant toute la ville en grimpant sur un olivier ?
- Un sycomore...
- Quoi, un sycomore ?
- Ce n’était pas un olivier, c’était un sycomore ! Et ce n’est pas le fait d’y avoir grimpé qui a changé ma vie, c’est le fait d’en être redescendu !
- D’accord, là je suis largué.
- Quand il est passé devant moi, il a levé les yeux et m’a demandé de descendre et de le recevoir chez moi.
Comme un ami
Simon jeta à son ami un regard étonné. Un inconnu qui acceptait de rendre visite à un percepteur d’impôts, cela avait quelque chose d’incongru.
- Quoi, chez toi ? Tu veux dire qu’il est venu chez toi, dans ta maison ? Tu me charries, là !
- Non, je te jure ! Il est venu chez moi, dans mon salon, et on a parlé... comme des amis.
- Tu veux dire, comme on fait maintenant ?
- Oui, à part qu’il ne me balançait pas des vannes toutes les deux phrases.
- T’as dû prendre une sacrée engueulée ! Une remise à l’ordre de première !
- Pourquoi tu dis ça ?
- Ben, je ne sais pas, mais si ça m’arrivait à moi, je pense que c’est ce qui se passerait ! Il commencerait par me reprocher toutes les misères du monde, toutes les vacheries que j’ai dites, tout ce que j’ai fait, tout ce que je n’ai pas fait. On y serait encore au jugement dernier, crois-moi !
De l’ordre dans sa vie !
Simon repoussa lentement son verre, qui laissa une trace humide sur la table. Un silence épais s’installa entre les deux amis. C’est Zachée qui le brisa le premier.
- Je crois que tu te trompes, que tu le connais mal. Il ferait avec toi exactement ce qu’il a fait avec moi.
- C’est-à-dire ?
- Il commencerait par te faire comprendre à quel point tu es précieux à ses yeux. Il te montrerait toute ta richesse, toute ta valeur !
- Et ensuite...
- Ensuite, tu aurais une incroyable envie de mettre un peu d’ordre dans ce qui ne va pas en toi...
- D’où notre rencontre ?
- Exact ! Tu es mon ami, le seul que j’aie dans cette ville. Mais tu es aussi quelqu’un d’assez riche et j’ai...
- Quoi, ne me dis pas que tu m’as tordu !
- Si, je suis désolé ! Mais je vais te rembourser. J’ai tous les papiers, tu peux vérifier. En dix ans je t’ai piqué 200 000.-
- Fumier !
- Je sais, je suis inexcusable. Mais je vais tout te rembourser et même te dédommager. Quatre fois la somme, ça te paraît équitable ?
- 800 000.-, t’es sérieux ? Et tu vas trouver où, tout cet argent ?
- Ne t’en fais pas pour ça ! Ton amitié et ton estime sont plus précieuses que l’argent.
- Un peu que ça me va ! Mais dis-moi, ton Jésus, qu’est ce qu’il t’a fait pour que tu changes à ce point ?
- Il a changé mon regard sur moi-même, sur les autres et sur lui. Il m’a appris ce que signifie être aimé et aimer. Il m’a fait découvrir la force du pardon. Il a bouleversé ma vie !
- Il faut absolument que je le rencontre moi aussi ! Tu sais où je peux le trouver ?
- Je crois qu’il t’attend... dans ton salon !
Pierre-Yves Zwahlen
Une nouvelle religion ?
- Alors dis-moi, c’est quoi, une nouvelle religion ?
- C’est quoi, quoi ?
Il goûta sa bière, qui laissa une trace crémeuse sur sa moustache, avant de reprendre.
- C’est quoi cette nouvelle manie de grimper aux arbres, Zachée ?
- On n’a plus le droit de grimper aux arbres ?
- Si, bien sûr, quand on est enfant ! Mais dis-moi tu as quoi... cinquante-sept ans ?
- Quarante-neuf !
- Ah, je comprends, c’est la crise de la cinquantaine qui te titille ! Tu veux te prouver que tu es toujours jeune et dynamique !
- Tu me fatigues ! Je voulais le voir, moi, Jésus ! Tu peux comprendre ça...
- Bien sûr que je peux comprendre ! Tout le monde voulait le voir, même moi ! Mais je n’ai pas cru bon de grimper sur un arbre pour autant. J’ai le sens de la mesure, et je n’aime pas me faire remarquer.
Pas beaucoup d’amis...
Zachée se mit à expliquer à son ami la raison de son escapade hors du commun.
- Ecoute, tu me connais. Tu es un des rares amis que j’aie dans cette ville. Tout le monde me déteste et me méprise. Crois-tu qu’ils m’auraient fait une place parmi eux pour que je le voie passer ?
- Ah, je suis désolé ! Je suis lourd parfois. Je n’avais pas pensé à cet aspect-là de la question. Mais il y a longtemps que je te dis de changer de boulot ! Percepteur d’impôts, c’est pas une vie.
- Pour faire quoi ? Tu crois que les patrons se seraient battus pour m’embaucher peut-être ? Non, jusqu’à hier, j’étais coincé. Coincé dans ma vie, coincé dans mes actes passés, coincé dans tout le fatras d’étiquettes qu’on m’avait collées sur le dos.
- Jusqu’à hier ? Et que s’est-il passé de si extraordinaire, hier, à part le fait que tu te sois ridiculisé devant toute la ville en grimpant sur un olivier ?
- Un sycomore...
- Quoi, un sycomore ?
- Ce n’était pas un olivier, c’était un sycomore ! Et ce n’est pas le fait d’y avoir grimpé qui a changé ma vie, c’est le fait d’en être redescendu !
- D’accord, là je suis largué.
- Quand il est passé devant moi, il a levé les yeux et m’a demandé de descendre et de le recevoir chez moi.
Comme un ami
Simon jeta à son ami un regard étonné. Un inconnu qui acceptait de rendre visite à un percepteur d’impôts, cela avait quelque chose d’incongru.
- Quoi, chez toi ? Tu veux dire qu’il est venu chez toi, dans ta maison ? Tu me charries, là !
- Non, je te jure ! Il est venu chez moi, dans mon salon, et on a parlé... comme des amis.
- Tu veux dire, comme on fait maintenant ?
- Oui, à part qu’il ne me balançait pas des vannes toutes les deux phrases.
- T’as dû prendre une sacrée engueulée ! Une remise à l’ordre de première !
- Pourquoi tu dis ça ?
- Ben, je ne sais pas, mais si ça m’arrivait à moi, je pense que c’est ce qui se passerait ! Il commencerait par me reprocher toutes les misères du monde, toutes les vacheries que j’ai dites, tout ce que j’ai fait, tout ce que je n’ai pas fait. On y serait encore au jugement dernier, crois-moi !
De l’ordre dans sa vie !
Simon repoussa lentement son verre, qui laissa une trace humide sur la table. Un silence épais s’installa entre les deux amis. C’est Zachée qui le brisa le premier.
- Je crois que tu te trompes, que tu le connais mal. Il ferait avec toi exactement ce qu’il a fait avec moi.
- C’est-à-dire ?
- Il commencerait par te faire comprendre à quel point tu es précieux à ses yeux. Il te montrerait toute ta richesse, toute ta valeur !
- Et ensuite...
- Ensuite, tu aurais une incroyable envie de mettre un peu d’ordre dans ce qui ne va pas en toi...
- D’où notre rencontre ?
- Exact ! Tu es mon ami, le seul que j’aie dans cette ville. Mais tu es aussi quelqu’un d’assez riche et j’ai...
- Quoi, ne me dis pas que tu m’as tordu !
- Si, je suis désolé ! Mais je vais te rembourser. J’ai tous les papiers, tu peux vérifier. En dix ans je t’ai piqué 200 000.-
- Fumier !
- Je sais, je suis inexcusable. Mais je vais tout te rembourser et même te dédommager. Quatre fois la somme, ça te paraît équitable ?
- 800 000.-, t’es sérieux ? Et tu vas trouver où, tout cet argent ?
- Ne t’en fais pas pour ça ! Ton amitié et ton estime sont plus précieuses que l’argent.
- Un peu que ça me va ! Mais dis-moi, ton Jésus, qu’est ce qu’il t’a fait pour que tu changes à ce point ?
- Il a changé mon regard sur moi-même, sur les autres et sur lui. Il m’a appris ce que signifie être aimé et aimer. Il m’a fait découvrir la force du pardon. Il a bouleversé ma vie !
- Il faut absolument que je le rencontre moi aussi ! Tu sais où je peux le trouver ?
- Je crois qu’il t’attend... dans ton salon !
Pierre-Yves Zwahlen
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Illustration/Photo: © Alliance PresseEn savoir plus
Se confier en Jésus, qu'est-ce que cela signifie?
Des millions de chrétiens, dans le monde entier, se confient en Jésus et sont convaincus qu’il est possible de le connaître personnellement, comme Zachée. Si vous désirez vous aussi faire cette expérience, voici quatre étapes pour vous permettre d’approfondir votre réflexion et de la vivre concrètement.1. Dieu vous aime
Dieu vous a créé et cherche une relation avec ses créatures, avec vous.
2. La relation est brisée
La relation entre Dieu et nous est brisée, car les humains ont décidé de vivre à leur façon et indépendamment de Dieu. Du coup, la relation de confiance a été rompue.
3. Une nouvelle confiance grâce a Jésus-Christ
Dieu tient tellement à ses créatures qu’il a envoyé son propre Fils, Jésus-Christ, dans le monde pour que le monde voie son amour. Jésus est venu sur terre, où il est mort crucifié pour porter notre faute et rétablir la relation entre Dieu et l’humanité. Trois jours plus tard, il est ressuscité d’entre les morts.
4. notre accord est nécessaire
Celui qui reconnaît ses fautes, qui accepte le sacrifice de Jésus à la croix et qui lui demande de diriger sa vie, est au bénéfice de son pardon. Il peut alors débuter une nouvelle relation de confiance avec Dieu. Difficile à décrire et pourtant si concrète à vivre.
Pour en savoir plus : www.connaitredieu.com