L'article
Il draguait une fille, il a rencontré Dieu
20.05.16 - Entretien. Xavier Kouassi a remporté l'édition 2015 de la Coupe de Suisse avec le FC Sion. Chrétien engagé, il vit sa foi en toute simplicité. Entretien.
Comment êtes-vous devenu chrétien ?
C’est lorsque j’ai connu ma copine, qui est ma femme aujourd’hui, que j’ai commencé à m’intéresser à ces choses. Elle m’a instruit dans la foi. Je pensais que Dieu existait, mais je ne m’en préoccupais pas. Elle m’a appris à prier, c’est grâce à elle que j’ai eu ce déclic. C’était une fille que je draguais... Et puis elle m’a dit qu’elle était chrétienne ! C’est aussi grâce à elle que je suis allé à l’Eglise. Au début, je n’étais pas concentré. Mais au fil du temps, j’ai commencé à crocher. Cette expérience m’amenait beaucoup de positif... Et puis comme j’étais toujours derrière la meuf (sic !), c’est devenu normal pour moi de fréquenter l’Eglise. Enfin, je me suis engagé dans la foi.
Qu’est-ce que ça vous apporte au quotidien ?
De la sérénité ! Dans l’existence, il y a des bons et des mauvais moments, mais il faut être avec Dieu. Dans les difficultés, je sais qu’il m’accompagne, je le vois agir. Je sais en qui me confier, il est mon protecteur. Dieu est gage de stabilité pour moi.
Comment votre foi est-elle perçue dans le monde du football ?
Il y a de tout dans le football. Des chrétiens engagés, des athées, des personnes qui croient en d’autres dieux. J’essaie d’être moi-même, sans matraquer les gens avec mon Evangile. Je prie avant d’entrer sur le terrain et pour mes coéquipiers. J’essaie d’être à 100% pour Dieu.
Il y a plusieurs musulmans au FC Sion, même des convertis comme Vincent Rüfli ou Moussa Konaté. Quelles sont vos relations avec eux ?
Elles sont excellentes. Il n’y a jamais de prise de tête sur le sujet de la spiritualité. Chacun respecte les choix et la religion de l’autre. Vincent, c’est mon pote (ndlr : les deux joueurs ont évolué ensemble à Servette avant Sion). Quant à Moussa, c’est mon compagnon de chambrée lorsque nous sommes en déplacement. Tout se passe très bien entre nous. Quand il veut prier dans la chambre, il le fait. Quand je lis ma Bible ou que je prie, sa présence ne me dérange pas. Il y a beaucoup de respect entre nous.
Vous parlez de lire la Bible. Quelle place ce livre a-t-il dans votre vie ?
Je la prends partout, et quand je suis à l’extérieur, je lis des passages et j’essaie de les méditer. Je demande à Dieu de m’inspirer dans ma lecture et ma réflexion. Je ne connais pas super bien la Bible, mais je suis régulièrement encouragé par elle. Avec ma femme, qui la connaît mieux que moi, on en parle souvent à la maison.
Propos recueillis par Marc Fragnière
C’est lorsque j’ai connu ma copine, qui est ma femme aujourd’hui, que j’ai commencé à m’intéresser à ces choses. Elle m’a instruit dans la foi. Je pensais que Dieu existait, mais je ne m’en préoccupais pas. Elle m’a appris à prier, c’est grâce à elle que j’ai eu ce déclic. C’était une fille que je draguais... Et puis elle m’a dit qu’elle était chrétienne ! C’est aussi grâce à elle que je suis allé à l’Eglise. Au début, je n’étais pas concentré. Mais au fil du temps, j’ai commencé à crocher. Cette expérience m’amenait beaucoup de positif... Et puis comme j’étais toujours derrière la meuf (sic !), c’est devenu normal pour moi de fréquenter l’Eglise. Enfin, je me suis engagé dans la foi.
Qu’est-ce que ça vous apporte au quotidien ?
De la sérénité ! Dans l’existence, il y a des bons et des mauvais moments, mais il faut être avec Dieu. Dans les difficultés, je sais qu’il m’accompagne, je le vois agir. Je sais en qui me confier, il est mon protecteur. Dieu est gage de stabilité pour moi.
Comment votre foi est-elle perçue dans le monde du football ?
Il y a de tout dans le football. Des chrétiens engagés, des athées, des personnes qui croient en d’autres dieux. J’essaie d’être moi-même, sans matraquer les gens avec mon Evangile. Je prie avant d’entrer sur le terrain et pour mes coéquipiers. J’essaie d’être à 100% pour Dieu.
Il y a plusieurs musulmans au FC Sion, même des convertis comme Vincent Rüfli ou Moussa Konaté. Quelles sont vos relations avec eux ?
Elles sont excellentes. Il n’y a jamais de prise de tête sur le sujet de la spiritualité. Chacun respecte les choix et la religion de l’autre. Vincent, c’est mon pote (ndlr : les deux joueurs ont évolué ensemble à Servette avant Sion). Quant à Moussa, c’est mon compagnon de chambrée lorsque nous sommes en déplacement. Tout se passe très bien entre nous. Quand il veut prier dans la chambre, il le fait. Quand je lis ma Bible ou que je prie, sa présence ne me dérange pas. Il y a beaucoup de respect entre nous.
Vous parlez de lire la Bible. Quelle place ce livre a-t-il dans votre vie ?
Je la prends partout, et quand je suis à l’extérieur, je lis des passages et j’essaie de les méditer. Je demande à Dieu de m’inspirer dans ma lecture et ma réflexion. Je ne connais pas super bien la Bible, mais je suis régulièrement encouragé par elle. Avec ma femme, qui la connaît mieux que moi, on en parle souvent à la maison.
Propos recueillis par Marc Fragnière
Réactions
Crédits
Illustration/Photo: photos bridy