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Couple: Découvrez votre langage de la réconciliation
09.03.15 - Progresser à deux. Connu dans le monde entier pour son bestseller
«Les langages de l’amour» (éd. Farel), le conseiller conjugal Gary Chapman invite les couples à réfléchir à leur langage de la réconciliation.
«Les langages de l’amour» (éd. Farel), le conseiller conjugal Gary Chapman invite les couples à réfléchir à leur langage de la réconciliation.
Les disputes sont nécessaires à l’équilibre du couple. Foi de psychologue. Encore faut-il savoir se réconcilier! Selon les auteurs de Les Langages de la Réconciliation (éd. Farel), Gary Chapman et Jennifer Thomas, les excuses revêtent cinq aspects fondamentaux. Ils les nomment «langages d’excuses». Chacun d’eux est important, mais certains «parleront» plus à votre interlocuteur et rendront votre mea culpa plus réel à ses yeux.
1. Exprimer ses regrets
«Je suis désolé» est une expression magique. Elle montre à la personne blessée que sa peine est prise en compte. Si l’offenseur n’exprime pas ses regrets, certains n’auront pas l’impression que le repentir est suffisant ou sincère. Ajouter une restriction, un «mais» à ses excuses, les décrédibilise.
Chaque fois que nous rejetons le blâme sur l’autre, nous passons des excuses à l’attaque. Les attaques ne conduisent jamais au pardon et à la réconciliation.
2. Reconnaître sa responsabilité
«Ce n’est pas de ma faute si le bus a freiné et que j’ai marché sur le pied du monsieur», disait un enfant à sa maman qui lui demandait de s’excuser. Comme lui, certains adultes pensent qu’ils n’ont pas à s’excuser si leur tort est justifiable. Bien souvent, notre réticence à admettre nos torts est liée à l’idée que nous nous faisons de notre propre valeur. Reconnaître que l’on s’est fourvoyé est perçu comme une faiblesse. Mais les auteurs insistent sur la nécessité d’apprendre à reconnaître ses torts: un pas important vers la condition d’adulte responsable et heureux.
3. Réparer
Le besoin de réparation est ancré en nous: «Si j’ai été maltraité, quelqu’un doit payer», semble dire une petite voix. Dans le cadre de la famille ou de l’amitié, la réparation attendue est une réponse à la question «M’aimes-tu encore?». Certaines personnes ont besoin d’être rassurées de manière concrète, même si elles ont entendu la phrase «Je suis désolé, j’ai eu tort». Un geste d’affection, un service rendu, un bouquet de fleurs, un mot écrit ou un moment en tête-à-tête les sécuriseront.
4. Ne plus recommencer
On trouve dans le mot «repentir» la notion de faire demi-tour. Il implique le désir de ne pas commettre une nouvelle fois la même erreur. «Ce que j’apprécie vraiment, c’est que mon mari me dise qu’il essaiera de ne plus recommencer. Je veux plus que des mots. Je veux des changements», déclare Aurélie.
Parfois, c’est un trait de notre personnalité qui peut blesser les autres. Il faut alors beaucoup de compromis et un travail de transformation de nos habitudes pour construire une relation harmonieuse.
5. Demander pardon
Certaines personnes offensées sont tout à fait disposées à pardonner, mais attendent que la personne concernée leur demande clairement pardon. Démarche pas toujours aisée, notamment par peur d’être rejeté. Pourtant, une offense dresse une barrière entre les personnes et empêche la relation de progresser. Présenter des excuses sera une première tentative de réconciliation. Et si l’autre est sensible à ce cinquième langage, lui demander pardon indiquera que vous voulez réellement que la relation soit restaurée.
Sandrine Roulet
1. Exprimer ses regrets
«Je suis désolé» est une expression magique. Elle montre à la personne blessée que sa peine est prise en compte. Si l’offenseur n’exprime pas ses regrets, certains n’auront pas l’impression que le repentir est suffisant ou sincère. Ajouter une restriction, un «mais» à ses excuses, les décrédibilise.
Chaque fois que nous rejetons le blâme sur l’autre, nous passons des excuses à l’attaque. Les attaques ne conduisent jamais au pardon et à la réconciliation.
2. Reconnaître sa responsabilité
«Ce n’est pas de ma faute si le bus a freiné et que j’ai marché sur le pied du monsieur», disait un enfant à sa maman qui lui demandait de s’excuser. Comme lui, certains adultes pensent qu’ils n’ont pas à s’excuser si leur tort est justifiable. Bien souvent, notre réticence à admettre nos torts est liée à l’idée que nous nous faisons de notre propre valeur. Reconnaître que l’on s’est fourvoyé est perçu comme une faiblesse. Mais les auteurs insistent sur la nécessité d’apprendre à reconnaître ses torts: un pas important vers la condition d’adulte responsable et heureux.
3. Réparer
Le besoin de réparation est ancré en nous: «Si j’ai été maltraité, quelqu’un doit payer», semble dire une petite voix. Dans le cadre de la famille ou de l’amitié, la réparation attendue est une réponse à la question «M’aimes-tu encore?». Certaines personnes ont besoin d’être rassurées de manière concrète, même si elles ont entendu la phrase «Je suis désolé, j’ai eu tort». Un geste d’affection, un service rendu, un bouquet de fleurs, un mot écrit ou un moment en tête-à-tête les sécuriseront.
4. Ne plus recommencer
On trouve dans le mot «repentir» la notion de faire demi-tour. Il implique le désir de ne pas commettre une nouvelle fois la même erreur. «Ce que j’apprécie vraiment, c’est que mon mari me dise qu’il essaiera de ne plus recommencer. Je veux plus que des mots. Je veux des changements», déclare Aurélie.
Parfois, c’est un trait de notre personnalité qui peut blesser les autres. Il faut alors beaucoup de compromis et un travail de transformation de nos habitudes pour construire une relation harmonieuse.
5. Demander pardon
Certaines personnes offensées sont tout à fait disposées à pardonner, mais attendent que la personne concernée leur demande clairement pardon. Démarche pas toujours aisée, notamment par peur d’être rejeté. Pourtant, une offense dresse une barrière entre les personnes et empêche la relation de progresser. Présenter des excuses sera une première tentative de réconciliation. Et si l’autre est sensible à ce cinquième langage, lui demander pardon indiquera que vous voulez réellement que la relation soit restaurée.
Sandrine Roulet
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Illustration/Photo: © Alliance Presse